PSG-Bordeaux : les notes du match

Par La Rédaction FM
7 min.
PSG Mariano Ferreira Filho @Maxppp

Comme contre Lorient (2-2) et Ajaccio (0-0), le Paris SG n'a pu faire mieux que match nul face à des Girondins de Bordeaux parfaitement organisés sur la pelouse du Parc des Princes (0-0).

Et de trois... Le Paris SG vient d'enchaîner son troisième match nul depuis le début de la saison. Les Rouge-et-Bleu n'ont pu venir à bout d'une équipe des Girondins de Bordeaux parfaitement organisés autour d'une défense à 3 (0-0). S'ils n'ont cette fois pas raté leur entame, les hommes de Carlo Ancelotti, dont le coaching mérite d'être encore une fois mis en question, n'ont pas été suffisamment dangereux sur la durée pour inquiéter les Marine-et-Blanc.

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Pire, ils n'ont même jamais semblé en mesure de trouver les solutions pour déborder leur adversaire, s'en remettant au talent d'un Zlatan Ibrahimovic bien trop isolé sur le front de l'attaque parisienne et tout juste remis d'une lésion à la cheville. Et si les protégés de Francis Gillot s'étaient montrés un poil plus ambitieux, ils auraient sans doute pu inquiéter un peu plus Salvatore Sirigu voire même créer la surprise sur la pelouse du Parc des Princes.

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Seule l'entrée de Jérémy Ménez a semblé réveiller le onze parisien. Mais cela n'a pas suffi pour inverser le sort de la rencontre. Au final, le résultat est forcément décevant. Avec 3 points en 3 journées, le PSG pointe à une bien triste 11e position. Et à une semaine d'un déplacement périlleux à Lille (4e journée), la situation n'est pas vraiment rassurante. De son côté, Bordeaux engrange son 7e point, ce qui lui vaut une belle 4e place.

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  • L'homme du match : Mariano (7) : solide comme quasiment à chaque fois depuis son arrivée en Gironde, l'arrière droit a une fois de plus livré une copie plus que satisfaisante, se montrant moins en vue qu'à l'accoutumée offensivement, mais étant impérial en phase défensive, avec à la clé quelques gestes de toute beauté. Qu'on se le dise, le joueur est à n'en pas douter l'un des plus grands talents de Ligue 1 à son poste.

Paris SG :

  • Sirigu (6) : une soirée tranquille et parfaitement maîtrisée pour le portier italien. Face à des Bordelais surtout venus pour défendre, l'international azzurro a capté le centre (35e), le corner (42e) et la frappe (40e) qu'il a eus à négocier. À noter également une belle sortie dans les pieds de Diabaté (89e).

  • Jallet (5) : le capitaine parisien s’est montré sobre, fermant bien son couloir droit. Malheureusement, ses rares montées n’ont pas débouché sur des centres intéressants.

  • Alex (5) : après des prestations en demi-teinte, le Brésilien s’est un peu repris. Opposé à un attaquant plus athlétique que mobile, il s’est bien débrouillé dans les duels avec de belles interventions (11e, 13e). Une belle occasion de la tête sur corner de peu à côté (45e +1).

  • Sakho (5,5) : souvent bien placé, le défenseur central a été solide face à Diabaté, voire parfois rugueux. Décisif face au Malien en position de marquer (60e). L’international tricolore s’est aussi appliqué sur ses relances.

  • Maxwell (3,5) : assez peu de travail défensif à abattre et pourtant, le gaucher auriverde n’a pas particulièrement été en vue sur le plan offensif, jouant mal les coups et centrant trop peu. Remplacé par Armand (69e). Propre et disponible, ce dernier a bien plus apporté sur son aile.

  • T. Motta (3) : à court de rythme pour son match de reprise, le milieu défensif parisien, d'une lenteur surprenante, a perdu trop de ballons dans l’axe (3e, 15e, 38e, 54e, 62e,), ce qui aurait pu coûter cher aux siens.

  • Rabiot (4,5) : titularisé à la surprise générale, le jeune milieu a fait ce qu'il a pu, assurant la plupart de ses passes et ne perdant qu’un seul ballon véritablement dangereux (13e). Il a toutefois manqué de spontanéité lorsque ses coéquipiers le mettaient sur orbite (26e, 45e +1). Remplacé par Ménez (61e). D’entrée de jeu, le n° 7 a apporté de la vitesse et de la folie. Il aurait même pu être le héros de la soirée si sa frappe (69e) ou son slalom (82e) avaient trompé la vigilance d'un Carrasso bien placé.

  • Matuidi (4,5) : omniprésent à Ajaccio, l’ancien Stéphanois a été plutôt discret ce soir. S’il s’est montré disponible, le n° 14 des Rouge-et-Bleu a été timide dans ses montées. Averti (14e). Remplacé par Verratti (81e). L'Italien a essayé de trouver la faille par son jeu long. Sans réussite.

  • Nenê (5) : il a incontestablement été le Parisien le plus dangereux de la première période. Du mouvement, de l’envie, des gestes techniques de classe (26e), des frappes (6e, 45e), de la détermination : le natif de Jundiai a été fidèle à lui-même. Bien moins en vue au cours du second acte même si son centre aurait mérité meilleur sort (83e).

  • Pastore (5) : l’Argentin, en forme physiquement, a essayé d’apporter des solutions et du liant dans le dernier tiers en jouant vite. Néanmoins, hormis une frappe détournée par Carrasso (19e) et quelques décalages de classe, il n’a pas assez pesé, et ce, même s’il a tenté de mener la révolte en seconde période.

  • Ibrahimovic (5) : blessé contre Lorient, le Suédois n'a pas semblé au meilleur de sa forme. Malgré tout, il a été un danger permanent pour une défense bordelaise pourtant renforcée. Son tir (72e) et son coup franc (52e) ont fait passer des frissons dans le Parc des Princes. Sa relation avec les autres joueurs demande à être travaillée.

Bordeaux :

  • Carrasso (7) : prestation impeccable de la part du gardien de but dans ce match. Pour sa 200ème rencontre de Ligue 1, le dernier rempart a mis les petits plats dans les grands, sortant le grand jeu sur quelques parades, et se montrant ô combien précieux dans son jeu au pied. Bref, toute la panoplie d'un portier de classe.

  • Mariano (7) : voir ci-dessus.

  • Sané (6,5) : dans le système à trois axiaux mis en place par Francis Gillot, le jeune défenseur se sent comme un poisson dans l'eau. Il l'a prouvé une fois de plus contre le PSG, lui qui n'a pas démérité, se battant sur chaque ballon et s'offrant quelques interventions pleines d'à propos.

  • Henrique (6,5) : le Brésilien a souhaité briller dans un duel avec Zlatan Ibrahimovic. Devant faire face à un avant-centre de classe mondiale, le Brésilien s'est surpassé, ne lâchant rien et faisant preuve d'une rage de tous les instants, commettant parfois des fautes grossières par excès d'engagement.

  • Ciani (6,5) : en partance pour la Lazio Rome, l'international tricolore a tenu à réaliser une belle prestation. Et le défenseur central a réussi sa mission, lui qui a été serein dans ce match, malgré quelques interventions parfois plus compliquées. A adressé quelques belles transversales.

  • Marange (5) : bien évidemment, il est difficile d'endosser le costume de latéral gauche à Bordeaux, tant Trémoulinas fait des ravages à ce poste. Mais le joueur n'a pas à rougir de sa performance, lui qui s'est bien battu, malgré une présence offensive nettement moins évidente que celle de l'habituel titulaire.

  • Obraniak (6) : auteur de deux buts en deux matches, le Polonais est en jambes depuis la reprise. Et s'il n'a pas marqué, le gaucher a une fois de plus régalé grâce à sa technique et sa capacité à sortir proprement le ballon, offrant quelques passes de classe à ses coéquipiers. Remplacé par Plasil (77e).

  • N’Guémo (6) : le récupérateur a réalisé un match plein. Le joueur passé par l'AS Nancy-Lorraine a tenu comme il se doit son rôle de sentinelle, récupérant de nombreux ballons et orientant parfaitement le jeu de son équipe.

  • Saivet (5) : le jeune espoir girondin a un peu plus souffert que la plupart de ses partenaires. Manquant visiblement de jus, il s'est éteint progressivement au fil du match, terminant sur les rotules. Remplacé par Sertic (77e).

  • Jussiê (5,5) : le Brésilien a fait parler comme souvent toute sa vista et sa technique sur quelques coups. Mais l'ancien Lensois a peiné à avoir un rendement important sur la durée du match, ne brillant que par à-coups. Remplacé par Maurice-Belay (86e).

  • Diabaté (6) : seul en pointe, l'avant-centre n'a pas eu la partie facile, mais s'en est sorti avec brio. L'attaquant a livré un combat de tous les instants, et ce n'est pas son arcade droite ensanglantée qui dira le contraire. Dans un rôle de pivot, il s'est battu devant les défenseurs parisiens, et a su se créer quelques occasions.

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