PSG : comment Blanc a capitulé face aux folies de Verratti

Par Maxime Barbaud
2 min.
PSG Marco Verratti @Maxppp

Il ne ressemble à aucun autre joueur. Petit bonhomme d'1 mètre 65, Marco Verratti s'impose comme le leader technique et l'avenir du PSG. L'Italien s'est confié sur son goût du risque et du dribble, quitte à exaspérer son entraineur.

À son arrivée au PSG en 2012, le même jour que Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva, personne ne le connaissait. Il venait tout juste d'être sacré en Série B avec la modeste équipe de Pescara. Avec les autres jeunes joueurs en devenir, Insigne et Immobile, et sous les ordres de Zdenek Zeman, il donnait alors le tournis à ses adversaires. Aujourd'hui, c'est la même chose à Paris. Il aime dribbler et prendre des risques parfois inconsidérés. Carlo Ancelotti le lui reprochait déjà. Avec Laurent Blanc, c'est encore pire, mais à en croire Verratti (22 ans) dans le mensuel So Foot du mois d'avril, le technicien français s'est découragé.

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«C'est vrai qu'il me disait ça à chaque fois (Ndlr, qu'il prend trop de risques), et qu'à chaque fois, je recommençais. Au bout d'un moment, il a compris et il m'a dit : "Fais ce que tu veux, mais si tu te loupes, je te tue". Je sais que ça arrivera tôt ou tard, je perdrai un ballon qui ce jour-là coutera un but, et ce jour là, Blanc me tuera et il aura raison de le faire. L'une de mes grandes qualités, c'est la confiance en moi. Si je n'en ai pas, je ne peux pas dribbler pour l'équipe.» L'Italien se justifie en estimant qu'envoyer le ballon loin devant pour écarter le danger ne sert à rien puisque l'équipe perd la possession.

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Fan des Classiques contre l'OM

Ainsi, Verratti peut servir de première rampe de lancement et amorcer une attaque, même s’il donne des sueurs froides à ses coéquipiers et ses supporters. «Quand trois joueurs te pressent dans ta propre surface de réparation, derrière, ils ne sont plus que sept à défendre. Si tu arrives à te défaire de ce pressing et à ressortir proprement la balle, les possibilités de marquer un but sont plus importantes. Sur le moment, j'ai la lucidité nécessaire pour trouver la solution et sortir balle au pied pour lancer un contre. Si je dégage en touche, l'adversaire récupère le ballon, et on ne part pas en contre-attaque.»

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Amoureux des crochets et des dribbles dans les petits espaces, Verratti apprécie particulièrement les matches PSG-OM. Avant le classique de dimanche au Vélodrome (21h), le numéro 24 parisien s'est confié sur ces rencontres, souvent plus fortes en émotions que d'autres. Pour lui, ces duels offrent une formidable adrénaline. «Le match contre Marseille, c'est toujours particulier. Toute la semaine, les supporters t'en parlent, tu sais que si tu gagnes, tu vas rendre heureux beaucoup de Parisiens.» Verdict dimanche soir aux alentours de 23 h.

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