Mais où se cache Thiago Motta ? Encore sur le flanc pour le déplacement à Saint-Etienne ce soir, l'Italo-Brésilien n'a disputé que 4 matches cette saison.
Marco Verratti ne s’attendait pas à tant jouer au PSG pour sa première année. Ce n’est pas Carlo Ancelotti qu’il doit remercier, mais bien Thiago Motta. L’Italo-Brésilien n’a postulé qu’à 4 reprises depuis le début de l’année à une place de titulaire. Il l’a été à chaque fois (Bordeaux, Lille, Toulouse, Montpellier). Mais c’est seulement face à Bordeaux qu’il a démarré à son véritable poste, en sentinelle devant la défense. Lors des trois autres rencontres, il avait été décalé à droite de Verratti, dans un rôle qui lui convient moins.
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Motta, à 30 ans, ne présente pas le profil de Matuidi, capable d’enchaîner les courses et de proposer des solutions en profondeur lors des contre-attaques. Malgré ses statistiques défensives flatteuses (12 buts encaissés toutes compétitions confondues), le PSG a bien besoin de retrouver son élément stabilisateur, tant Verratti se montre inconstant. Mais voilà, reverra-t-on Motta avant la fin de l’année ? L’ancien Intériste a fait de l’infirmerie sa résidence secondaire cette saison. Revenu blessé de l’Euro (claquage), il effectue sa première sortie contre Bordeaux et enchaîne avec Lille et Toulouse. Puis il est touché au dos (lombalgie).
Depuis, sa présence ou non est entourée d’un véritable mystère. Annoncé rétabli à plusieurs reprises, il a toujours repoussé son retour. Le 11 novembre, il l’effectuait enfin contre Montpellier. Pour être à nouveau sur le flanc, en raison d’une blessure à une cuisse selon le staff parisien. Mais son absence s’éternise. Il devait jouer contre Kiev ? Il n’était finalement pas dans le groupe. Pas de trace de lui non plus contre Troyes. Ce soir, en Coupe de Ligue face à Saint-Étienne, il n’est toujours pas retenu. Et pourtant, selon le staff parisien, il n’y a pas de blessure à déplorer. Que cachent ces absences à répétition ?
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Motta est le symbole d’un turnover forcé dans l’entrejeu parisien. Pas une semaine sans qu’un joueur ne soit sur le flanc, de Chantôme à Sissoko en passant par Bodmer. On ne peut pas dire que ce soit le surmenage qui aboutit à cette série de blessures. Les méthodes d’entraînement du PSG avec les fameux GPS poussent le staff à ne choisir que les joueurs à 100 %. On peut s’étonner tout de même de la fréquence des allers-retours de certains à l’infirmerie. Thiago Motta, lui, y reste bloqué bien trop longtemps…
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