PSG-Nice : les notes du match

Par La Rédaction FM
9 min.
PSG Zlatan Ibrahimović @Maxppp

Paris poursuit sa marche en avant et se défait tranquillement de l'OGC Nice (3-1). Ibra a inscrit un triplé retentissant.

Retour en Ligue 1 pour le Paris Saint-Germain, quelques jours après leur match nul face à Anderlecht (1-1) en Ligue des Champions. Paris veut absolument se relancer sur sa pelouse face à l’OGC Nice, qui reste sur une série de deux défaites consécutives en championnat. Laurent Blanc a décidé de faire confiance à Javier Pastore, de retour dans le onze de départ, et à Rabiot, qui remplace Verratti, blessé. En face, Puel doit composer sans ses deux gardiens et aligne le jeune Veronese dans les buts. Les Parisiens donnent le coup d’envoi de la partie et s’installent dans le camp du Gym.

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Pastore est très actif en ce début de partie et le meneur de jeu argentin délivre de supers ballons à ses partenaires. Tous les ballons passent par l’ancien joueur de Palerme qui oriente parfaitement le jeu de son équipe, à l’image de cette superbe passe pour Cavani (12e), finalement signalé en position de hors-jeu. Les Niçois ne ferment pas le jeu et se projettent vite vers l’avant sur leur contre. Bodmer est à la réception d’un bon centre, sa tête puissante est déviée sur Brüls qui manque sa reprise du droit (17e). Le PSG continue son pressing dans le camp niçois et va même trouver la faille, mais le but de Cavani est refusé pour un hors-jeu de…Zlatan (24e). Le géant suédois bénéficie d’une nouvelle occasion dans la foulée, mais cette fois, il bute sur Veronese (32e). La troisième sera la bonne pour Ibra, servi idéalement par van der Wiel, qui peut conclure du pied droit (39e). Nice n’abdique pas mais s’expose à des contres parisiens qui peuvent couter cher. 1-0 à la mi-temps, le PSG fait le job pour le moment.

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Après la pause, paris reprend sa marche en avant. Mais ce sont bien les Niçois qui mettent la pression sur le camp parisien dans ces premières minutes mais les attaquants de Claude Puel ne cadrent pas leurs tentatives. Et le PSG en profite. Ibra offre un amour de ballon à Cavani dans la surface, lequel est fauché par Veronese. Penalty et sanction transformée par Ibra (57e). 2-0, Paris gère. Mais Nice continue de pousser et va être récompensé de ses efforts. Pejcinovic récupère le ballon après un mauvais renvoi de la défense parisienne sur corner et n’a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets. Ibrahimovic, décidément en feu ce soir, met fin à tout suspens quelques minutes plus tard en inscrivant un triplé, bien servi par Lucas, tout juste entré en jeu. Plus rien ne sera marqué, Paris a « tremblé » dix minutes mais s’est appuyé sur un Ibra des grands soirs, auteur de son premier triplé au Parc des Princes. Paris poursuit sa marche en avant vers le titre.

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L'homme du match : Ibrahimovic (8,5) : buteur en C1 cette semaine, le géant suédois a récidivé ce soir en inscrivant un hat-trick retentissant (39e, 57e, sp et 76e). Alors qu’il avait démarré la rencontre sur un petit rythme, Ibra est monté en puissance tout au long de la rencontre et aura considérablement pesé sur la défense adverse. Altruiste, il aura également tenté de faire jouer ses partenaires en distillant de superbes passes dans les intervalles lorsqu’il décrochait. Du grand Ibra ce soir.

PSG

  • Sirigu (5) : le portier italien a du trouver le temps long jusqu’à cette 70e minute où il encaisse un but sur lequel il ne peut pas grand-chose même si sa sortie aérienne laisse à désirer sur le corner. Serein par la suite, il n’a pas eu à s’employer.

  • van der Wiel (5,5) : match étrange pour l’international oranje. Auteur d’une très bonne première période durant laquelle il aura beaucoup apporté offensivement sur son couloir, offrant même un superbe centre décisif pour Ibrahimovic (39e), il se sera complétement éteint après la pause, perdant énormément de ballons dangereux dans son propre camp. Sur courant alternatif aujourd’hui.

  • Thiago Silva (6) : alors qu’il fêtait son grand retour en tant que titulaire, le capitaine parisien s’est tout de suite mis dans son match avec une intervention exceptionnelle dès les premières minutes du match (5e). Impérial par la suite, il aura remporté tous ses duels et aura parfaitement éteint Cvitanich.

  • Alex (5) : peu inquiété aujourd’hui, le solide défenseur brésilien n’aura pas eu à s’employer outre-mesure. Auteur d’un mauvais dégagement sur le corner qui amène le but niçois, il a toutefois bien tenu son rang, s’offrant même une montée dans la surface adverse en fin de match.

  • Maxwell (6,5) : belle prestation de la part de l’ancien joueur du FC Barcelone. Très offensif, notamment en première période, il a servi ses partenaires en très bons centres, toujours précis. Il aurait même pu s’offrir une passe décisive pour Cavani, mais l’arbitre a refusé le but pour un hors-jeu. Solide défensivement, il n’aura pas été pris à défaut sur son côté.

  • Motta (6,5) : les matches se suivent et se ressemblent pour le milieu de terrain italien du club francilien. Véritable régulateur du jeu parisien, il a fluidifié ce dernier dans l’entrejeu. Auteur de plusieurs longues ouvertures de très grande qualité, il a su trouver ses partenaires dans la profondeur. Un bon match.

  • Matuidi (6,5) : gêné par un saignement en début de rencontre, le « chien fou » du PSG a encore livré une prestation de guerrier. Auteur d’un pressing toujours aussi intense, il n’a pas hésité à se projeter vers l’avant apportant de bonnes solutions à ses partenaires de l’attaque. Très précieux à la récupération, il s’est battu jusqu’au bout.

  • Rabiot (6,5) : quel match de la part du jeune milieu de terrain formé au PSG. Très actif au pressing et à la récupération du ballon, il dégage déjà une tranquillité impressionnante dans l’entrejeu. Malin dans ses choix de passes et doté d’une qualité technique intéressante, il aura une nouvelle fois brillé cet après-midi.

  • Pastore (6,5) : de retour dans le onze de départ, le meneur argentin a dû faire plaisir à son entraîneur. Excellent techniquement, il s’est fait un plaisir de délivrer de véritables caviars à ses partenaires durant toute la partie, et plus particulièrement en début de match où ses longues ouvertures dans le dos de la défense niçoise aurait pu faire mouche sans le mauvais positionnement de ses partenaires, souvent hors-jeu. Très axial dans son positionnement et facile dans ses gestes techniques, il a peut-être livré son meilleur match de la saison. Toutefois, il est coupable d’une erreur de marquage sur la réduction du score de l’OGC Nice. Dommage. Remplacé, sous les applaudissements, par Lucas (74e), passeur décisif sur son premier ballon.

  • Cavani (6,5) : belle activité de la part de l’ancien joueur du Napoli qui n’aura pas ménagé ses efforts sur le pré aujourd’hui. Auteur de très bons appels en profondeur, il n’aura pas toujours été servi dans le bon tempo. S’il a bien cru avoir inscrit son 10e but cette saison, c’est lui qui provoque le penalty pour le deuxième but de son équipe. A parfois manqué de justesse devant le but. Remplacé par Ménez (79e) en fin de match.

  • Ibrahimovic (8,5) : voir ci-dessus.

Nice

  • Veronese (4,5) : pour son baptême du feu, il aura connu une soirée difficile. S'il ne peut rien sur le premier et le troisième but d'Ibrahimovic, il est coupable d'une mauvaise sortie et commet l'irréparable dans sa surface sur Cavani pour laquelle il récolte un jaune. Mais plusieurs arrêts toutefois à son actif (5e, double arrêt à la 30e, 67e, 86e).

  • Puel (3) : match très compliqué pour le fils du coach des Aiglons. Il a souvent été pris à défaut par les différentes combinaisons côté gauche que ce soit entre Maxwell, Pastore ou Ibrahimovic. Il lâche le marquage sur le premier but d'Ibrahimovic. Son apport offensif a été trop limité.

  • Pejcinovic (3,5) : son but sauve une copie bien pâle. Mal aligné sur le premier but, il est coupable ensuite de plusieurs fautes de placement et notamment sur le troisième but d'Ibrahimovic. Une prestation à vite oublier pour le Serbe.

  • Bodmer (non noté) : son retour au Parc des Princes fut bref. Malgré un début de rencontre solide, il sort précipitamment sur blessure suite à un contact avec Pastore. Remplacé à la 28e par Gomis (3,5) qui a beaucoup souffert devant Ibrahimovic et s'est régulièrement fait prendre dans son dos.

  • Kolodziejczak (3) : Cavani puis Lucas en fin de rencontre l'ont fait souffrir et l'ont régulièrement débordé. Le premier et troisième buts viennent de son côté. Il peut réduire la marque à la 80e sur corner mais sa tête rase le montant opposé de Sirigu.

  • Digard (4,5) : le capitaine du Gym a semblé impuissant face au milieu de terrain de son ancien club. Plusieurs mauvaises relances, même s'il amène le but de Pejcinovic en servant bien Brüls côté droit. Quelques bonnes récupérations à son actif tout de même.

  • Mendy (4) : très timide ce soir dans l'entrejeu, il a été bousculé par le triumvirat parisien et par la bonne mobilité d'Ibrahimovic et Pastore. Quelques mauvaises relances. Remplacé logiquement par le jeune Amavi (59e) posté côté gauche, mais son apport a été trop minime.

  • Brüls (5,5) : le meilleur Niçois ce soir même si on l'a vu par intermittence. Côté droit, il a souvent provoqué Maxwell avec plus ou moins de réussite. Il peut donner l'ouverture du score à Cvitanich en début de rencontre mais c'était sans compter sur le retour incroyable de Thiago Silva (4e). Une frappe à côté à son actif (51e) mais il est surtout l'auteur de la passe décisive pour Pejcinovic. Cède sa place à Honorat (77e).

  • Traoré (3) : transparent. Positionné d'abord derrière Cvitanich avant la sortie de Mendy, dont il a récupéré le positionnement. Il a rarement été en bonne position, que ce soit pour passer ou frapper et s'est souvent heurté à Motta et Matuidi.

  • Eysseric (4) : s'il a parfois tenté sa chance (33e, 63e), sa prestation a été plutôt timide. D'abord côté gauche, il est ensuite passé derrière l'attaquant après la sortie de Mendy, mais on ne l'a pas plus vu. Ses coups de pied arrêté ont été plutôt bien tirés.

  • Cvitanich (2,5) : lui aussi a été invisible. Positionné seul en pointe, il n'a jamais été trouvé, n'a pas tenté la moindre frappe et n'a pas su remplir son rôle de pivot. A oublier.

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