Après les incidents qui ont émaillé le match aller finalement reporté pour cause de grippe A, le Clasico s'offre une nouvelle polémique entre les présidents Dassier et Leproux.
Non, le Clasico n'est pas un match comme les autres. Mais désormais, la passion destructrice qui s'emparait des joueurs du temps où la rivalité entre Paris et Marseille s'exprimait dans les hautes sphères du classement se joue en coulisse, entre présidents. En voulant soutenir ses supporters, qui ont pris la décision de ne pas se déplacer au Parc des Princes, Jean-Claude Dassier a ravivé les tensions entre les dirigeants des deux camps.
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« C'est tout à fait clair, je n'irai pas au Parc des Princes. En prenant cette décision, nos supporters montrent qu'ils ne sont pas comme les autres, qu'ils ne doivent pas être mis dans le même sac que les supporters parisiens. Depuis le départ, il y a une fausse symétrie entre Parisiens et Marseillais que nos supporters refusent. Au final, les supporters parisiens resteront entre eux, sans personne sur qui taper », a-t-il affirmé hier à L'Equipe. Une déclaration qui a bien sûr fait bondir son homologue parisien, Robin Leproux, qui a exprimé sa colère sur les ondes de France Info.
« Ces propos sur les supporters parisiens me laissent sans voix. C'est tout ce qu'on voulait éviter. On voulait montrer l'exemple, être responsable et éviter toute polémique. Les propos sont outranciers. Je suis catastrophé. On a essayé de construire une relation apaisée et en mettant de l'huile sur le feu comme ça, on va avoir du mal à construire quelque chose de paisible. C'est un échec pour nos deux clubs et pour le football.» Mais si Leproux condamne les propos du président de l'OM, il n'hésite pas à lancer également des piques à l'attention des supporters phocéens.
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« Il ne faut pas être amnésique, quand on est descendu à Marseille (le 25 octobre lors du match reporté, ndlr) ce sont les supporters parisiens qui se sont fait agresser, a-t-il poursuivi. On ne voulait pas avoir à rappeler tout ça. Je me souviens aussi de matches où des supporters marseillais n'ont pas laissé un excellent souvenir, comme à Madrid.» Cette guerre des mots entre présidents fait peine à voir et contribue à pourrir le contexte d'une rencontre qui oppose le 5e au 12e du classement Ligue 1. Espérons seulement que les joueurs offriront un spectacle plus digne sur le pré. (match à suivre en direct entre le PSG et l'OM)
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