PSG, OM, taxe 75 % : Deschamps dit tout !

Par Aurélien Léger-Moëc
3 min.
France Didier Deschamps @Maxppp

Didier Deschamps s'est confié sur les sujets d'actualité du football français, entre la taxe Hollande, les difficultés économiques des clubs et la locomotive PSG.

La trêve internationale a beau être achevé depuis plus d’une semaine, Didier Deschamps n’a pas mis un terme à sa tournée médiatique. Interrogé par RFI et par Nice-Matin, il a donné son sentiment sur les nombreux sujets d’actualité qui touchent le football français, à commencer par la taxe Hollande des 75 %, dont il ne pense « pas grand-chose, dans le sens où ce devait être une orientation différente au départ. Ça devait toucher les salariés d’une manière ou d’une autre. Ça va mettre le football français en difficulté. Déjà qu’il y a un gouffre par rapport à nos voisins européens ; selon moi ça va être encore plus compliqué, avec le risque de voir partir encore plus de joueurs vers l’étranger. »

La suite après cette publicité

L’exode vers l’étranger des joueurs de Ligue 1, un sujet sensible pour le sélectionneur, bien conscient que la situation économique des clubs français les oblige à céder plus facilement aux offres. « Mis à part le PSG, qui a une surface économique différente, tous les clubs sont en difficulté financière. Tous les autres clubs français courent le risque de perdre leurs meilleurs joueurs, qui peuvent ensuite aller dans un club étranger, pas forcément de premier plan. En plus, c’est très difficile pour les clubs de faire venir des étrangers de top niveau, excepté le PSG. Il y a un gouffre économique entre le football français et les autres championnats voisins et européens. » L’exception représentée par le PSG ne dérange en tout cas pas Didier Deschamps.

À lire OM : Medhi Benatia jette le flou sur l’avenir de Jean-Louis Gasset

Si certains s’offusquent de la surpuissance financière du club de la capitale en ces temps économiques difficiles, le sélectionneur ne rejette pas la loi du plus fort, au contraire. « Le PSG doit être une locomotive. Quand on parle du PSG, on parle de la France et de la Ligue 1. Ce club a des joueurs de renommée internationale et des matches à disputer comme ceux contre le Barça. Une locomotive doit tirer les autres clubs. C’est très important. S’il pouvait y avoir deux ou trois autres clubs comme celui-là, ce serait très bien. Il ne faut pas s’en plaindre. Même si en France, on est souvent jalousé parce qu’on n’a pas envie de voir le plus grand, le plus fort, le plus riche gagner. Mais, en sport, il vaut mieux que ce soit le plus fort qui gagne parce que c’est dans une logique sportive et économique. »

La suite après cette publicité

Ce discours ne l’empêche pas de lorgner avec attention sur ce qu’il se passe à l’OM, où il a rendu son tablier à la fin de la saison dernière. « Je suis tous les résultat, dont l’OM. Ce n’est pas anodin vu ce que j’ai vécu la bas. Ca sera toujours un club à part. (…) Il y a l’exposition médiatique à Marseille, on passe d’un extrême à l’autre. C’est aussi pour ça que les gens aiment l’OM. Aujourd’hui, je suis bien dans mes baskets, j’ai plus de liberté pour m’occuper de moi, il fallait ça sinon, j’aurais explosé ». Dommage, on aurait bien aimé voir comme Deschamps aurait géré le cas Barton !

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité