Quel club satellite pour le PSG ?

Par Alexis Pereira
3 min.
La direction du PSG cherche toujours la solution idoine pour son club satellite @Maxppp

Alors que ses jeunes talents formés au club sont sollicités de toutes parts, le Paris SG se cherche depuis quelques mois un club satellite. Les rumeurs ont circulé ces dernières semaines. Le point sur la situation.

La menace plane. Après les départs de Kingsley Coman, Mahamadou Dembélé ou encore Dan-Axel Zagadou, le Paris SG voit d'autres de ses espoirs sollicités de toutes parts. Claudio Gomes, milieu de terrain de 17 ans, se dirige par exemple vers Manchester City à l'issue de la saison. Et le club de la capitale ne peut que constater les dégâts. Luis Fernandez, directeur du centre de formation, tente bien de calmer les velléités de départ des jeunes pousses parisiennes, mais sa tâche est ardue. Une des solutions qui s'offre à la direction du PSG pour stopper l'hémorragie serait de s'associer avec un club filial. Les leaders du championnat de France pourraient ainsi prêter leurs jeunes pousses pour qu'elles puissent s'aguerrir à un niveau supérieur à celui de la réserve, en National 2, à l'image de ce qu'a fait l'AS Monaco en rachetant le Cercle Bruges en Belgique, pensionnaire de deuxième division qualifié pour les playoffs d'accession à l'élite.

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L'idée a déjà fait son chemin en haut lieu chez les dirigeants des Rouge-et-Bleu. Au micro de RMC dernièrement, Fernandez avouait des contacts avec l'US Orléans, en lice en Ligue 2. «Orléans le souhaite, nous aussi. Ça peut devenir un club filial, oui», expliquait-il. L'USO sera-t-il vraiment l'heureux élu ? Difficile de l'affirmer. D'une part, le règlement de la Ligue de Football Professionnel limite le nombre de prêts entre clubs français (7 joueurs). D'autre part, ces derniers mois, de très nombreux noms de candidats potentiels ont été cités. Le KAS Eupen (détenu par la fondation qatarienne Aspire et coaché par Claude Makelele), le Royal Excelsior Mouscron (où l'influent agent Pini Zahavi, intermédiaire dans l'affaire Neymar l'été dernier, a ses entrées), Cadiz (Quique Pina s'était entretenu avec les dirigeants parisiens à l'automne avant d'être incarcéré pour blanchiment d'argent) mais aussi le Royal Antwerp (où sont partis deux anciens espoirs parisiens Romain Habran et Dylan Batubinsika) ont été annoncés comme potentiels clubs satellites.

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Une option presque obligatoire pour Paris

Malaga, dont le propriétaire est de la même famille que celui du PSG, avait au cœur de l'hiver espéré que les Parisiens acceptent de lui céder un ou plusieurs joueurs. «J’espère une coopération du PSG, surtout parce qu’il y a des joueurs qui ne jouent pas régulièrement là-bas. C’est naturel que cette coopération se fasse puisque nous cherchons tous le meilleur pour chacun. Quand on regarde un club comme le PSG, on voit une grande différence entre ce qu’il est maintenant et ce qu’il était avant, et ça découle d’un intérêt national et des décisions prises par Nasser Al-Khelaïfi. Quand le PSG a recruté Neymar j’ai dit à mon fils Nasser (Al-Thani) qu’il dise à son collègue de préparer un avocat parce que les ennemis du succès n’allaient pas rester silencieux face à une telle supériorité», expliquait Abdullah Bin Al-Thani, patron de la lanterne rouge de Liga, début novembre à Marca. Une demande qui n'a pas été suivie d'effets...

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Le Corriere dello Sport avançait il y a quelques semaines que le prêt de Moussa Diaby (18 ans), jeune talent prometteur de la formation francilienne, à Crotone, 17e de Serie A, était un premier test pour éventuellement lancer une collaboration durable entre les deux écuries. Le quotidien sportif italien révèle que, lors de la présentation de l'attaquant, «le directeur général Raffaele Vrena et le directeur sportif Peppe Ursino n'ont pas tari d'éloges sur une possible collaboration avec le Paris SG». Autant de pistes de réflexion qui demandent maintenant approfondissement pour que les pensionnaires du Parc des Princes trouvent enfin un tremplin parfait pour leurs jeunes en France et/ou en Europe, histoire de ne plus les voir filer sans un jour avoir porté le maillot parisien ou, pire, sans rapporter le moindre sou aux caisses qui, avec en toile de fond le fair-play financier, ont toujours besoin d'espèces sonnantes et trébuchantes...

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