Quelle vie pour ces anciens espoirs de l’OM ?

Par Khaled Karouri
2 min.
Cédric D'Ulivo @Maxppp

La vie de minots n'est pas un long fleuve tranquille. Les jeunes du centre de formation de l'Olympique de Marseille éprouvent des difficultés à évoluer en équipe première, et nombreux ont été ceux qui ont opté pour l'exil.

Jouer à l'Olympique de Marseille, voilà un rêve que partagent bien des joueurs français. En revanche, pour ce qui est des minots formés au club, difficile de dire que disputer un match en équipe première relève de la partie de plaisir. En effet, bien des éléments issus de la formation à la phocéenne doivent se rendre à l'évidence, et quitter la Canebière faute de temps de jeu au sein d'une écurie où la concurrence est on ne peut plus rude. C'est notamment le cas de Cédric d'Ulivo. Le défenseur de 24 ans s'est ainsi résolu à mettre les voiles pour poursuivre sa carrière. Contacté par nos soins, il vous explique son choix :

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« Je suis en Belgique, à Waasland-Beveren, en première division, je fais ma deuxième année là-bas. Dans ma situation, il valait mieux partir pour m'épanouir et principalement prendre du plaisir, car je savais que je n'avais aucune chance à l'époque de M. Deschamps. Il y avait une concurrence rude avec Cesar Azpilicueta et Laurent Bonnart. Je pense que la Belgique est un bon tremplin, parce que je n'avais pas fait de rentrée officielle en Ligue 1 à l'OM. Je suis assez satisfait, même si j'ai des objectifs personnels plus grands. Il est difficile de trouver une Ligue 1 quand tu as simplement un contrat pro et pas de matches joués en équipe première. Malgré tout, être formé à l'OM est un grand atout, surtout pour l'étranger, car ça reste un grand club ».

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Un grand club certes, mais où les places sont rares pour les jeunes. Car Cédric d'Ulivo n'est pas le seul à avoir fait ce choix. Ainsi, avant lui, Guy Gnabouyou a également pris la poudre d'escampette. L'attaquant de 23 ans, rapidement comparé à Didier Drogba mais à qui une anomalie cardiaque a été détectée, est passé par Orléans et le Paris FC, et défend désormais les couleurs du club finlandais de l'Inter Turku (7 buts en 25 matches en 2013). Des statistiques somme toute globalement satisfaisantes, pour celui qui ne désespère pas de trouver mieux ailleurs : « J'aimerais trouver un pays plus football et un club où je pourrais plus me montrer », indiquait-il récemment à France Football. Enfin, Chris Gadi, arrivé cet été en Bulgarie, au Lokomotiv Plovdiv, en est à 2 buts en 9 matches. Comme quoi, à défaut de briller sous la lumière marseillaise, il est toujours possible de rebondir dans l'ombre à un moindre niveau. Reste à savoir si les actuels jeunes du centre, comme Kevin Osei, Laurent Abergel, ou bien encore Baptiste Aloé, devront suivre ce parcours.

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