Rennes : Hatem Ben Arfa, une première au goût amer

Sur le papier, le Stade Rennais possède un effectif capable d'accrocher la belle cinquième place décrochée la saison passée. Surtout quand on jette un oeil au potentiel du secteur offensif. Clément Grenier, Hatem Ben Arfa, M'Baye Niang, Jordan Siebatcheu, Ismaïla Sarr, James Lea Siliki, Romain Del Castillo, autant d'éléments confirmés ou prometteurs qui laissaient espérer un jeu entraînant. Sauf que pour le moment, les pensionnaires du Roazhon Park ne répondent pas vraiment aux attentes.

Battus hier soir par Amiens au stade de la Licorne (2-1), les Rouge-et-Noir pointent à une piètre dix-septième place au classement de Ligue 1. Un constat qui a eu le don d'agacer fortement l'entraîneur du club breton Sabri Lamouchi. En conférence de presse, ce dernier n'a en effet pas hésité à charger ses ouailles. «Je n'ai pas parlé dans le vestiaire à la fin du match, mais il y a urgence à se poser des questions, individuellement et collectivement. (...) Amiens mérite amplement sa victoire, notre prestation a été catastrophique. Si on pense que se présenter sur le terrain suffit pour remporter un match, on se trompe. Ce qu'on a montré n'est pas respectueux pour les amoureux du Stade Rennais.»

Une première compliquée pour Ben Arfa

Une défaite amère pour les Rennais synonyme aussi de première titularisation ratée pour Hatem Ben Arfa (31 ans). Entré en cours de match contre Jablonek (2-1) et le Paris Saint-Germain (1-3), le numéro 18 du SRFC espérait vivre une meilleure expérience dans les Hauts de France. Lancé dans le grand bain dès le coup d'envoi, le natif de Clamart a disputé les 90 minutes de la rencontre. Pour quel bilan ? Hormis un beau slalom à la 40e minute pour servir Siebatcheu, HBA n'a pas flambé.

Positionné juste derrière Siebatcheu, l'ex-Parisien a en effet perdu un grand nombre de ballons et a beaucoup forcé des dribbles alors qu'il n'est clairement pas encore en condition. Dans son édition du jour, Ouest-France, qui lui a donné un 3/10 pour son match, indique que Lamouchi n'avait pas non plus prévu de le laisser sur le terrain jusqu'au coup de sifflet final. Une première donc à oublier. «Le seul point positif, c'est qu'il ait fait quatre-vingt-dix minutes», a d'ailleurs confié Lamouchi pour évoquer le match de son joueur.