Le Stade Rennais s'est enfoncé dans la crise en perdant à domicile dimanche contre le Stade de Reims (0-2, 11e journée de Ligue 1). Recrue phare de l'intersaison, Hatem Ben Arfa a essuyé ses premiers sifflets...
L'état de grâce est-il déjà terminé ? Arrivé cet été, libre de tout contrat, en toute fin de mercato, Hatem Ben Arfa avait suscité un incroyable engouement du côté du Stade Rennais. Sa première réussie face à Jablonec en Ligue Europa - il avait inscrit le but de la victoire sur penalty (2-1) - avait même laissé imaginer une success story pour son retour à la compétition, après plusieurs mois passés sans jouer en compétition du côté du Paris SG.
Seulement, depuis, l'enthousiasme est quelque peu retombé, et ce, malgré un but décisif sur la pelouse de l'AS Monaco (1-2, 9e journée de Ligue 1) et une prestation plutôt aboutie contre l'AS Saint-Étienne malgré un penalty raté (1-1, 10e journée de L1). Dimanche après-midi, au Roazhon Park, la cote d'amour de l'international tricolore (15 sélections, 2 réalisations) s'est encore un peu effritée.
Les sifflets du Roazhon Park
Discret face au Dynamo Kiev (1-2, 3e journée de Ligue Europa) à son entrée en jeu dans le dernier quart d'heure, HBA n'a pas été beaucoup plus à son avantage contre le Stade de Reims (0-2, 11e journée de L1). Titularisé par Sabri Lamouchi, il n'a pas su éviter la défaite des siens, pesant trop peu sur la rencontre et souhaitant parfois trop faire la différence de manière individuelle.
Crédité d'un 3,5/10 dans les colonnes de Ouest-France, il a été jugé «rarement utile» à son équipe. Pire, au moment de céder sa place à James Léa Siliki à la 70e minute, le natif de Clamart a essuyé des sifflets, rapporte le quotidien régional. Comme toute l'équipe bretonne, qui pointe à une peu glorieuse 14e place au classement, Hatem Ben Arfa se retrouve dos au mur. Déjà. À lui de jouer.
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