Rennes : Olivier Letang met les choses au point

Un ouf de soulagement. Le Stade Rennais s'est donné de l'air sur la pelouse de l'AS Monaco (1-2, 9e journée de Ligue 1), grâce notamment à un Hatem Ben Arfa, buteur et passeur décisif. Une bonne nouvelle pour Sabri Lamouchi, que l'on disait menacé avant la rencontre. Le président de l'écurie bretonne Olivier Letang s'est félicité de ce succès dans les colonnes de Ouest-France, en profitant pour rétablir certaines vérités.

«Quand je lis qu'il faut de la stabilité dans le football, il faut du temps. Sabri, je l'ai choisi il y a un peu moins d'un an, je l'ai prolongé au mois de juin, donc quand je vois un certain nombre de choses, effectivement, c'est assez surprenant. Mais je vais pas faire le candide à mon âge et avec le vécu que j'ai dans le football. Mais la ficelle est parfois un peu grosse et, encore une fois, l'idée c'est de bâtir quelque chose dans le temps, la stabilité, la confiance, l'unité et la solidarité», a-t-il lancé avant de poursuivre.

Lamouchi conforté, les joueurs face à leurs responsabilités

«On continue, on avance et ce n'est pas à la première difficulté qu'on va commencer à douter des uns et des autres et à se poser des questions. Non. Je pense qu'on a une stratégie qui est bonne aujourd'hui, on a beaucoup de compétences en interne et je suis ravi des hommes qui sont à mes côtés pour mener à bien ce projet», a-t-il lâché, réaffirmant ses objectifs pour les pensionnaires du Roazhon Park. «Mon objectif n'a pas changé depuis mon arrivée, c'est mettre en place un club qui performe dans la durée et qu'on soit en capacité de jouer l'Europe le plus souvent possible», a-t-il indiqué, se disant satisfait de son mercato estival.

«Oui, je suis très satisfait du mercato. Parfois, il faut un peu de temps pour que les choses prennent», a-t-il apprécié. L'ancien directeur sportif adjoint du Paris SG s'est d'ailleurs dit prêt à mettre toutes les chances du côté de son coach, de ses joueurs et de son staff pour continuer à progresser et grandir, lançant toutefois un avertissement à ses troupes. «Dans le sport de haut niveau, si vous n'avez pas les bons comportements, les bonnes valeurs c'est difficile et il y a eu un confort intellectuel en se disant "ça y est, on a un effectif de grande qualité, ça va venir facilement". (...) Quand je parlais tout à l'heure de fatalité, il ne faut pas penser que les choses vont arriver facilement», a-t-il conclu. Le message est passé.