Rudi Garcia hausse le ton face aux critiques au sujet de l'OM et de ses attaquants

Par Alexis Pereira
2 min.
Olympique Marseille @Maxppp

Présent en conférence de presse, Rudi Garcia s'est montré assez incisif face aux critiques au sujet de ses attaquants, visiblement agacé par les analyses sur le style et l'actualité de son Olympique de Marseille.

L'Olympique de Marseille occupe la deuxième place au classement de Ligue 1, à 10 points du Paris SG. Rudi Garcia devrait être tout sourire. Et pourtant, ce vendredi, en conférence de presse, le technicien phocéen avait plutôt l'air remonté, gardant sans doute en mémoires les vives critiques essuyées par son équipe il y a quelques semaines encore. «On a juste fait notre boulot à Metz (victoire 0-3). On est deuxième que parce que Lyon et Monaco ont perdu, il n'y a aucune autre raison», a lancé le coach marseillais, maniant évidemment l'ironie, avant d'insister.

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«Si on avait fait un mauvais début de saison, on ne pourrait pas être deuxième, on a juste perdu deux matches. C'est à force de régularité et de constance qu'on arrive à monter au classement. Ils savent qu'une troisième victoire consécutive nous aiderait à être dans les 4 premiers, là où on veut être. La critique, ce n'est pas forcément un de mes ressorts pour motiver les joueurs. Je m'adapte au moment, à l'environnement, à différents paramètres. On ne fait pas tout en fonction de vous heureusement», a-t-il lâché. Le coach olympien a ensuite pointé du doigt ceux qui critiquent trop facilement et vivement ses attaquants, Kostas Mitroglou et Valère Germain notamment, en manque de réussite cruel ces derniers matches.

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Garcia pointe du doigt les critiques

«Mitroglou et Germain travaillent, on est proche d'eux, on est derrière eux. Ça va venir pour nos attaquants. Quand ils vont fonctionner, ce sera un plus indéniable. Il faut les laisser tranquilles. Je ne suis pas sûr qu'ils soient très en confiance vu le déluge de critiques», a-t-il indiqué avant d'insister. «Quand ça fait 4 mois que quelqu'un bosse, et qu'il est sans cesse moqué et critiqué, je ne suis pas sûr qu'il soit en confiance dans son travail», a-t-il souligné. Garcia, lui, garde une totale confiance en eux. «Ils ne doivent pas oublier que le coach croit en eux», a-t-il assuré, arguant que, pour lui, les seuls buts ne suffisaient pas à juger un attaquant.

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«Les Ocampos, les Thauvin, les Sanson et Payet marquent aussi grâce au travail de l'attaquant. C'est aussi comme ça dans notre système. À part Moussa Sow à Lille et Bafé Gomis ici, qui ont dépassé les 20 buts en championnat sur une saison, le danger est souvent venu de partout dans mes équipes», a-t-il confié, précisant que la prestation du Grec à Metz n'avait pas été si mauvaise que ce que certains avaient pu en dire. «Mitro, il n'a pas raté son face à face, c'est le gardien qui la sort bien. Si Lucas Ocampos marque sur sa passe, ça lui fait une passe décisive. Mais ça ne l'a pas été. Il faut qu'il continue à bosser», a-t-il conclu, persuadé que, malgré les mauvaises langues, la roue va tourner.

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