Sa succession, Domenech, Barthez, l’OM : les dernières confessions de Grégory Coupet

Par Matthieu Margueritte
4 min.
PSG @Maxppp

Dans un long entretien accordé à France Football, Grégory Coupet se livre et revient sur les différents épisodes de sa carrière.

Âgé de 38 ans, Grégory Coupet tirera sa révérence l'été prochain après dix-huit ans de carrière. Bien parti pour réaliser une dernière saison de haut vol avec le Paris Saint-Germain, l'ancien gardien emblématique de l'OL aime aujourd'hui revenir sur son parcours professionnel dans les médias. C'est donc ce qu'il a fait dans un entretien accordé à France Football. Interrogé tout d'abord sur sa succession, le natif du Puy-en-Velay donne ses impressions. « Il y a Ruffier et Carrasso, aussi ! Mais je ne sais lequel a le meilleur profil. Au niveau de l'âge, je crois que Douchez est le plus âgé. De plus, j'ai entendu que c'est un titi parisien. Il a été relativement épargné par les blessures. Il est régulier depuis plusieurs années. Ospina, je le connais moins. »

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Si depuis hier le nom de son remplaçant est toutefois connu puisqu'il s'agit du Rennais Nicolas Douchez, Coupet poursuit son récit et revient sur ses années lyonnaises. Onze ans et demi passés chez les Gones, ça marque. Mais contrairement à toute attente, le portier francilien n'a pas voulu finir sa carrière entre Rhône et Saône. Une décision qu'il explique par la lassitude du public lyonnais. « Je ne changerai ces trois années pour rien au monde... Ma dernière saison à Lyon (2007/2008), il fallait faire le doubler pour la sauver ! Il faut se rendre compte... on était “juste” champion et ça ne suffisait plus. Au retour du match du sacre, il n'y avait personne sur le tarmac de l'aéroport pour nous accueillir. J'ai réalisé qu'il ne se passait plus rien ! Quand j'ai fait part de mon étonnement en quittant Lyon, les gens n'ont pas compris, mais maintenant, après deux ou trois saisons sans titre, ils commencent à comprendre. »

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Autre dossier chaud : l'équipe de France. S'il peut se réjouir d'avoir obtenu une médaille de finaliste du Mondial 2006 sous les ordres de Raymond Domenech, Coupet ne garde pas un excellent souvenir de l'ancien sélectionneur des Bleus. « C'est vraiment un coach avec lequel je n'ai pas eu de feeling. Je n'ai jamais compris son mode de fonctionnement. Je pense qu'il est joueur avec les médias, comme avec ses joueurs. Je ne suis pas fan de ça. Je n'ai pas compris son humour, peut-être. Ça me touche toujours autant d'en parler, mais je suis passé à autre chose. » Et que dire de l'épisode qui a précédé l'arrivée des Bleus en Allemagne ?

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Considéré comme le meilleur gardien de Ligue 1, Coupet doit céder sa place de nº 1 à Fabien Barthez, un partenaire qui avait d'ailleurs provoqué la célèbre scène du vrai-faux départ du premier cité. « On fait l'ascension (du glacier de la Grande-Motte), on part au petit matin dans le brouillard complet, c'était l'aventure quoi ! Tu arrives au sommet et tu apprends que Fabien n'a pas fait vingt minutes. A priori, il avait eu un problème à un mollet. On devait tous redescendre ensuite au resto d'altitude pour y rejoindre nos femmes. Quand nos femmes arrivent au resto, pas de Fabien. Je me dis qu'il fait encore son truc à part... Et j'ai mal digéré ça. En fait, j'ai pété un câble. J'étais irrattrapable. C'est le truc qui m'a fait dégoupiller complet, mais alors complet ! (…) Aujourd'hui, je regrette finalement de ne pas être vraiment parti, parce que c'était devenu n'importe quoi. C'était invivable ! (…) Mais je n'ai rien contre lui, je n'en veux pas à Fabien. »

À l'heure de raccrocher les crampons, Coupet évoque maintenant les regrets de sa carrière. Et chose étonnante, alors qu'il a récemment avoué avoir bluffé un transfert à l'Olympique de Marseille afin d'obtenir une revalorisation salariale alors qu'il était toujours à l'OL, entre Coupet et l'OM l'histoire d'amour aurait peut-être réellement pu se produire. « Non, il y a juste un truc qui m'aurait bien fait délirer, c'est aller à Marseille. Vous imaginez la carte de visite : Sainté, Lyon, Paris et Marseille ! Je dis ça parce que Marseille m'avait contacté avant le PSG. Mais je pense que l'atmosphère à Paris me correspond davantage. À Marseille, c'est trop extraverti. Mais bon, franchement, je suis très heureux de ce que j'ai fait et vécu. »

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