Cela ne souffre d'aucune contestation possible, en matière de football, Zinedine Zidane était un maître en la matière. Sa retraite à peine digérée, nombreux sont ceux qui ont essayé de lui dénicher un véritable successeur. Plusieurs joueurs se sont ainsi vus trop vite comparés à l'ancien capitaine des Bleus, quand bien même ils n'avaient encore rien prouvé au haut niveau.
Doué techniquement et venant de la même ville que Zizou, Samir Nasri est peut-être celui à qui il convient le mieux d'adapter ce sobriquet. Pour autant, le milieu de terrain d'Arsenal aimerait bien que toute l'excitation autour de sa personne s'amenuise, lui qui est encore loin du chemin parcouru par son illustre prédécesseur. D'ailleurs, l'ancien Marseillais, s'il avait effectué des débuts remarqués avec les Bleus, a aujourd'hui perdu sa place aux yeux de Raymond Domenech.
Trop rapidement placé devant ses responsabilités, le Gunner souhaite désormais calmer les ardeurs de tous ses observateurs, comme le révèle Le Parisien. « J'ai toujours dit que c'était trop. Quand, à 17 ans, certains vous appellent le nouveau Zidane, c'est flatteur, mais ce n'est pas bon. Zidane, c'était le meilleur joueur du monde. On attendait trop de moi et cela fait plus mal qu'autre chose. C'était difficile parfois, car je n'avais pas le droit à l'erreur. Une fois le statut d'international acquis, on ne me pardonnait plus rien. Je n'avais que 19 ans, mais j'ai été jugé comme un homme ».
Désireux de s'inscrire durablement dans la hiérarchie tricolore, en club comme en équipe de France, Samir Nasri, tout talentueux qu'il soit, sait qu'il lui reste encore beaucoup de chemin à parcourir, pour prétendre à un autre statut dans les prochaines années. Un statut qui pourrait le placer sur la voie de son glorieux aîné et lui permettre de remporter presque autant de succès que lui. Après tout, le Minot n'a que 21 ans et toute une carrière devant lui...
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