Thilo Kehrer raconte son adaptation au PSG

Par Matthieu Margueritte
3 min.
PSG Thilo Kehrer @Maxppp

À 22 ans, Thilo Kehrer a franchi un cap dans sa carrière en rejoignant le Paris Saint-Germain. Une nouvelle étape dans son jeune parcours sur laquelle l'Allemand est revenu cet après-midi en conférence de presse.

L'été dernier, alors que le Paris Saint-Germain réalisait une campagne de recrutement plus que modeste en termes de dépenses, il a surpris tout son monde en mettant 37 M€ sur la table pour recruter Thilo Kehrer (22 ans). Inconnu du grand public français, le jeune défenseur allemand de Schalke 04 est venu renforcer l'arrière-garde francilienne. Une arrivée qui avait fait jaser, peu de monde ayant compris pourquoi Paris avait dépensé autant d'argent pour un défenseur alors qu'un milieu récupérateur était fortement espéré. Des doutes suivis d'une première compliquée en Ligue 1 contre Angers (3e journée, 3-1, un penalty concédé et remplacé à la mi-temps) et d'une autocritique pour s'excuser de ses premières apparitions peu convaincantes en championnat. Depuis, Kehrer a repris du poil de la bête. Plutôt performant contre Nice (3-0), l'international germanique a enchaîné les prestations de bonne facture face à l'Étoile Rouge de Belgrade (6-1) et l'Olympique Lyonnais (5-0), et ce malgré plusieurs repositionnements dans la défense rouge-et-bleu.

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D'ailleurs, demain, pour la réception d'Amiens (match commenté en direct sur notre site), Kehrer pourrait bien aller faire un petit tour sur le flanc droit de la défense parisienne, au cas où Thomas Tuchel décide de faire souffler Thomas Meunier. Pas un souci pour l'intéressé, ravi de son intégration au PSG. «Pour le poste, je n'ai pas vraiment de préférence. Je me sens bien comme latéral droit et au centre de la défense. Je suis content quand je joue. Pour moi, ce n'est pas le plus important (de savoir où il peut jouer). Je suis content d'être ici. J'ai eu une bonne intégration. Les gens du club, les joueurs, les entraîneurs m'ont bien intégré. Je suis content d'être ici et de pouvoir progresser. C'est ce qui est important pour moi. J'ai un bon ressenti pour le futur de l'équipe. Pour mes débuts, c'était différent pour moi, quand je compare (le PSG) à Schalke et à l'équipe d'Allemagne. Au niveau individuel, c'est bien, je m'entraîne avec des joueurs de haut niveau. Je peux progresser chaque jour à l'entraînement. Je suis content d'être ici et quand le coach me fait jouer. Le plus important pour moi, c'est de progresser chaque jour à l'entraînement et dans les matches.», a-t-il déclaré en conférence de presse.

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Kehrer demande du temps

Heureux d'être là, Kehrer a ensuite évoqué sa relation avec les éléments du vestiaire parisien. Arrivé en provenance d'une écurie moins fournie en stars mondiales de la planète football, le natif de Tübingen a été positivement surpris par son nouvel environnement. «Ce n'est pas très difficile, j'ai beaucoup de gens dans mon cercle d'amis qui m'aident. Je me sens bien à Paris. Je rencontre du monde. Avant, quand je regardais le PSG depuis l'Allemagne, c'était un grand club avec de grands joueurs et une image connue partout dans le monde. Depuis que je suis là, je sais que même les plus grands joueurs sont des hommes dans le vestiaire. Leur parler n'est pas difficile. C'est vraiment une bonne expérience pour moi». Une aventure constructive donc pour l'Allemand qui a toutefois réclamé du temps avant que l'on puisse le voir à son meilleur niveau.

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«Ça ne se fait pas en deux ou trois mois. Ça prend du temps. Depuis que je suis ici, je me sens bien. Il y avait beaucoup de choses différentes (à assimiler) donc je devais m'adapter. Ça va mieux de jour en jour. Je veux continuer sur ce chemin. La relation avec le coach est bien. Il m'aide aussi bien sur le terrain que dans la vie. Tactiquement, il est très bien. Il me donne des conseils parce qu'il connaît mon caractère. Parfois, il sait que je me mets la pression parce que je veux m'améliorer et donner tout ce que je peux. Donc parfois, il doit me calmer. Ce sont des choses qui m'aident ici. Je suis content de travailler avec lui et tout le staff». C'est dit !

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