Tirage C1 : l'année où jamais pour Bordeaux, la poisse pour l'OL ?

Par Alexis Pereira
2 min.

Le destin européen de l'Olympique Lyonnais a peut-être basculé pour un petit but, celui inscrit par Alberto Gilardino hier soir dans les arrêts de jeu de la rencontre Liverpool-Fiorentina (1-2). Cette réalisation prive en effet l'OL de la première place de la poule A, malgré de belles sorties continentales. En terminant second, le club rhodanien reste à la merci d'un tirage très compliqué pour les huitièmes de finale de la compétition. Dans le chapeau des premiers, aucune équipe n'apparaît comme vraiment prenable (Real Madrid, Arsenal, Manchester United, Chelsea, FC Barcelone et le FC Séville). Le club andalou, vu par les observateurs comme l'équipe la moins dangereuse du lot, reste tout de même un très (trop ?) gros client (double vainqueur de la Coupe de l'UEFA en 2006 et 2007).

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Ce n'est donc certainement pas cette année que les pensionnaires du Stade de Gerland accompliront leur rêve européen. D'autant que, les Lyonnais restent sur une statistique peu encourageante. Depuis sept ans, à chaque fois qu'ils se qualifient pour les 1/8es en finissant à la deuxième place de leur poule, les hommes du président Jean-Michel Aulas sont sortis en huitièmes de finale. Pire, ils héritent à chaque fois du futur vainqueur lors du tirage (Manchester United en 2008 et le FC Barcelone en 2009). On surveillera donc très attentivement le sort que réserveront les petites boules de l'UEFA aux partenaires de Lisandro Lopez.

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Pour les Girondins de Bordeaux en revanche, il s'agira du premier réel test à l'échelle continentale depuis de nombreuses années. Depuis la nouvelle formule de la C1, le club au scapulaire n'a en effet jamais été à pareille fête. Et contrairement à Lyon, les joueurs de Laurent Blanc semblent armés pour passer au moins le cap des 1/8es. Au rayon des potentiels adversaires, le champion de France en titre semble a priori supérieur à l'Olympiakos Le Pirée, au VfB Stuttgart et au CSKA Moscou (même s'il sera difficile de jouer en Russie en plein milieu du mois de février). Et sur ce qu'ils ont montré face à la Juventus de Turin et au Bayern Munich, les coéquipiers de Yoann Gourcuff sont capables d'un exploit face à l'Inter Milan ou au Milan AC.

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Toutefois, ces doubles confrontations n'auront lieu que dans deux mois (les 16 et 24 février prochains) et après la trêve hivernale. Il serait donc bien trop audacieux et dangereux de tirer des conclusions aussi tôt. La France du football, qui attend toujours une victoire en C1 depuis 1993 et le sacre de l'Olympique de Marseille, espère que l'année 2010 sourira à ses deux très beaux représentants.

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