Buteur et passeur décisif contre l'En Avant de Guingamp (2-1, 1ère journée de Ligue 1), Loïs Diony s'est rappelé au bon souvenir de l'AS Saint-Étienne.
En une journée de Ligue 1, Loïs Diony (25 ans) a déjà une feuille de statistiques plus fournie que celle de la saison passée. Passeur décisif puis buteur contre l'En Avant de Guingamp (2-1), l'attaquant de l'AS Saint-Etienne a fait mieux que lors de son premier passage chez les Verts (17 apparitions toutes compétitions confondues, 0 but) puis son prêt à Bristol City (6 apparitions en Championship, 0 but). Forcément, l'ancien pensionnaire de Dijon savourait à l'issue de la rencontre.
«J'ai montré que Diony n'est pas mort, qu'il est de retour», a-t-il lancé, revanchard, dans les colonnes du Progrès. Auteur d'une préparation de qualité sous les ordres de Jean-Louis Gasset, avec 5 réalisations en 6 rencontres amicales, il a expliqué ce qui avait changé pour lui. «Je suis le même que les saisons précédentes. Ce n'est pas la même équipe que l'an dernier. À cette époque, mon entente avec le coach n'était pas à son apogée. On m'a fait perdre la confiance emmagasinée à Dijon. Je la retrouve avec un staff qui compte énormément sur moi», a-t-il expliqué.
Diony remercie Gasset et ses partenaires
Et il n'y a pas que le staff qui est derrière le n° 9 des Verts. Comme le prouve la célébration collective de son but, ses partenaires comptent également énormément sur lui. «Tout comme mes coéquipiers qui comptent sur moi. Je remercie tout le monde. (...) Depuis mon arrivée, la saison dernière, ils ont toujours été derrière moi. Ils m'ont toujours soutenu. Durant chaque match, chaque entraînement, ils m'encouragent», a-t-il indiqué, heureux d'avoir retourné l'opinion.
«Le passé, c'est le passé. Les supporters m'ont applaudi, je ne peux qu'être heureux», a-t-il savouré, content d'être moins surveillé, par les adversaires et les observateurs. «Wahbi Khazri et bientôt Rémy Cabella ? Cela me permet de travailler discrètement, d'être plus relâché, d'avoir moins de pression», a-t-il conclu. Pour vivre heureux, vivons cachés. Loïs Diony espère que l'adage se vérifiera longtemps cette saison.
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