Auxerre : Bourgoin jubile toujours autant dans le dossier Ndinga

Par Khaled Karouri
2 min.
AJ Auxerre Delvin N’Dinga @Maxppp

Le mercato terminé, c'est un sentiment de victoire qui semble envahir Gérard Bourgoin. Le président d'Auxerre, qui a su conserver Delvin Ndinga malgré les approches de l'OL, savoure toujours son succès.

Président de l'AJ Auxerre depuis le mois de mai dernier, Gérard Bourgoin a de l'ambition à revendre pour son équipe. Actuellement quatorzième au classement du championnat de France de Ligue 1 en attendant les résultats de ce dimanche, le club bourguignon est loin des ambitions présidentielles, l'homme fort icaunais annonçant publiquement son souhait d'accrocher une place qualificative pour la Ligue des Champions, rien que ça ! Et pour arriver à ses fins, l'ancien roi du poulet n'a pas hésité à se lancer dans un bras de fer avec l'OL dans le dossier Delvin Ndinga. Une position qui a porté ses fruits, le Congolais restant en Bourgogne.

La suite après cette publicité

Interrogé par L’Équipe, Gérard Bourgoin savoure : « Quelques présidents m'ont chaleureusement félicité pour ça ! Ceux qui me connaissent savent qu'en affaires je ne lâche jamais. Et si tu veux te qualifier pour la Ligue des Champions, tu ne lâches pas Ndinga, qui fait partie de nos cinq ou six joueurs de niveau supérieur. Entre lui et moi, c'est une histoire particulière. Il est venu au foot dans le centre de formation que j'ai ouvert au Congo. Il est mon petit, je suis son papa. Mais quand on vous propose de multiplier votre salaire par dix, comment ne pas vouloir partir, surtout si vous êtes une famille nécessiteuse ? »

À lire Auxerre : l’anecdote folle de Guy Roux avec des arbitres corrompus

Voilà donc le premier gros coup de Bourgoin, qui a en revanche vu quelques autres joueurs plier bagage, comme Ireneusz Jelen, Benoit Pedretti ou bien encore Jean-Pascal Mignot. Mais qu'importe, le président icaunais est loin de les regretter : « Jelen était quelqu'un de difficile à gérer. Or, à Auxerre, on aime l'ordre et la discipline. Pedretti n'avait plus la tête ici. Quand à Jean-Pascal Mignot, il est parti parce que nous voulions faire jouer Willy Boly, vingt ans, qu'on avait un défenseur central de trop et qu'on a eu une offre de Saint-Etienne aux conditions auxerroises (1,5 M€) ». Finalement, tout le monde est content !

La suite après cette publicité

Fil info

La suite après cette publicité