Bordeaux se prépare à tous les scénarios pour Malcom

Bordeaux réussira-t-il à retenir Malcom cet hiver ? C'est la grande question entourant le mercato des Girondins. L'été dernier, le club au scapulaire avait réussi à repousser les assauts de nombreuses écuries dont le Borussia Dortmund qui était le candidat le plus sérieux à sa venue. Six mois plus tard, c'est Arsenal qui semblerait tenir la corde pour accueillir le Brésilien. Si Arsène Wenger a démenti qu'il voulait recruter Malcom pour remplacer Alexis Sanchez qui est sur le départ, les agents du joueur auriverde étaient à Londres durant le week-end où ils auraient négocié avec les Gunners. L'Équipe parlait même d'un transfert qui pourrait atteindre 50 M€. Pourtant, les dirigeants bordelais répètent en boucle que le footballeur âgé de 20 ans terminera la saison avec son club actuel.

En conférence de presse ce lundi après-midi, Jocelyn Gourvennec n'a pas pu éviter les questions entourant l'avenir de Malcom. Le coach des Girondins a avoué que son joueur se posait logiquement des questions. Ses propos sont relayés par le site Girondins4ever «Je n'ignore pas qu'il intéresse du monde. Avec Malcom, je vis au jour le jour. On s'occupe du match qui arrive et entre deux matches, on s'occupe de l'entraînement qui arrive. Il est impliqué. Après, il est un peu comme sur certaines périodes pendant l'été, il est un petit peu...Je ne dirais pas perturbé. Le mot serait un peu fort. Il n'est pas perturbé mais il est dans le questionnement. Il se demande quelle est la meilleure chose pour lui, pour son avenir. Après, ce n'est pas illogique. S'il est un peu dans le questionnement, s'il se pose des questions et qu'il arrive quand même à faire des passes ou mettre des buts, être décisif pour l'équipe, ça ira».

Gourvennec incertain au sujet de l'avenir de Malcom

Puis il a ajouté qu'il espérait voir son numéro 7 (7 buts, 5 passes décisives en L1) poursuivre l'aventure avec eux jusqu'à la fin de l'exercice 2017-2018 : «Je ne sais pas moi. Si Liverpool vous propose de venir bosser pour eux demain, vous y allez. C'est la réponse. Je suis l'entraîneur. J'ai envie de compter sur Malcom. Il faut que Malcom nous aide. Il n'y a qu'un décisionnaire dans cette histoire-là, c'est l'actionnaire. Je crois qu'il s'est exprimé ce week-end. Le foot reste le foot». Si le président Stéphane Martin comme l'actionnaire Nicolas de Tavernost sont fermes au sujet du dossier Malcom, Jocelyn Gourvennec n'a pas été aussi serein à ce sujet durant la conférence de presse.

«C'est un joueur qui est sollicité et il n'est pas sollicité par n'importe qui. On peut penser que quand il va quitter Bordeaux, ça sera pour un gros club en Europe. C'est difficile de rester insensible à ça. Tous les joueurs savent qu'une carrière c'est court. Aujourd'hui, je pense qu'il est heureux à Bordeaux. Il le montre lors des entraînements. Il est toujours pétillant dans le jeu. Qu'il soit un petit peu perturbé, j'emploie ce terme mais encore une fois ce n'est pas ça...Il n'est pas insensible et personne ne le serait à sa place. Je ne crois pas qu'il ait pris la grosse tête. On est le combien là ? Le 15 ? Il reste encore un demi-mois. Un demi-mois où je pourrais vous répondre ça. Partira, partira pas. J'espère qu'on va réussir à le garder. Mais après, il faut réfléchir un peu. S'il devait partir, on le remplacerait». Si Gourvennec veut garder Malcom, un départ est loin d'être impossible durant ce mois de janvier.