Calendrier, C1, Gerets : Laurent Blanc dit tout

Par Alexis Pereira
2 min.
FC Girondins de Bordeaux @Maxppp

Sous pression, les Girondins de Bordeaux et Laurent Blanc sont sur les nerfs. Entre un calendrier démentiel et les rumeurs de transferts qui n'en finissent plus de se multiplier dans les médias, le Président a tapé du poing sur la table cet après-midi en conférence de presse.

À l'aise dans la position du chasseur la saison passée, les Girondins de Bordeaux semblent aujourd'hui en difficulté dans celle du chassé. Malgré son fauteuil de leader en Ligue 1, le champion en titre apparaît fragilisé ses derniers temps. Sur le terrain, mais aussi en coulisse. C'est le sentiment qu'a notamment laissé transparaître l'entraîneur girondin Laurent Blanc en conférence de presse. Le technicien, cible de toutes les attentions depuis quelques semaines, s'est montré passablement énervé. Plusieurs raisons à cela.

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La première concerne le calendrier. Le coach du club au scapulaire considère, qu'avec la succession des matches reportés dans les prochaines semaines, la Ligue de Football Professionnel ne lui offre pas forcément la possibilité de briller en Ligue des Champions. « Qu'on nous donne un maximum de chances dans notre parcours, et une fois qu'il sera fini, on jouera les autres matches, tant le lundi, le mardi, que le mercredi. Deux clubs (avec Lyon) ont des chances d'aller en quarts de finale de la compétition, ce qui ne s'est pas très souvent vu en France. Alors, quand on me dit que l'on a peur que Bordeaux se qualifie pour une demi-finale, ça me fait doucement rigoler. Au contraire, le football français devrait s'en réjouir. Là, on craint plus la mise à jour du calendrier que d'avoir de très bons résultats sportifs », a-t-il regretté. Une position que l'on peut parfaitement comprendre, mais le ton va encore monter d'un cran.

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« Le président de la Ligue (Frédéric Thiriez) a lui-même déclaré qu'il voulait qu'un club français gagne la C1 dans les dix ans à venir... Jusqu'à maintenant, la Ligue nous avait protégés lors du match aller face à l'Olympiakos (0-1), au-delà même de nos espérances, et je la remercie car cela n'a pas été étranger au résultat. Mais elle nous a enlevé ce problème, pour nous le mettre au retour. Alors où est la protection », s'est-il interrogé. Si l'on se place du point de vue girondin, le bien-fondé de cette sortie est évident. Seulement, elle peut aussi passer pour un caprice auprès de la concurrence. À l'image des plaintes maintes fois répétées de Jean-Michel Aulas à l'époque où Lyon régnait en maître sur la Ligue 1.

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Superbe libéro sur le terrain, le Président prouve malgré tout qu'il n'avait rien perdu de son talent en défendant corps et âme les intérêts de sa formation. Il s'est même permis de placer un sacré tacle glissé à la presse à la fin de son intervention en lui reprochant de perpétuer la rumeur entourant le nom de Éric Gerets. Décidément, Bordeaux est sur la défensive. Attention à ne pas perdre les pédales...

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