Eyraud justifie le mercato blanc de l'OM

Jusqu'au bout, l'OM aura été à la merci des rumeurs de transferts. Dans les dernières heures du mercato, la presse mexicaine annonçait même la venue de Guido Pizzaro. Le milieu de terrain n'a finalement pas posé ses valises sur la Canebière, pas plus qu'un latéral gauche. Ce dernier poste était clairement ciblé par la direction marseillaise, suite au licenciement de Patrice Evra courant novembre, mais au final, l'effectif est resté le même à une petite différence près, le départ de Doria à Malatyaspor.

Invité sur Canal Plus Sport ce vendredi soir avant la réception de Metz au Vélodrome (match à suivre en live commenté sur Foot Mercato), Jacques-Henri Eyraud a expliqué la politique de l'OM sur ce mercato. «Ce qui est sûr c’est qu’on a trouvé un équilibre et un collectif. Il y a peut être un manque de profondeur de banc mais ça reste à prouver. On a beaucoup recruté sur les derniers mercato. On est compétitif. On est deuxième si on excepte la différence de buts» a lancé le président marseillais.

L'OM a regardé pour un latéral gauche

Selon Eyraud, l'effectif est suffisamment compétitif pour lutter dans toutes les compétitions restantes (Ligue 1, Ligue Europa, Coupe de France). En bonne place en Ligue 1, l'OM peut même rêver de la Ligue des Champions à la fin de saison, alors que l'objectif était "simplement" de terminer à une place qualificative pour la Coupe d'Europe. «On a estimé qu'il n'était pas nécessaire de recruter. Pour les blessés, toutes les grandes équipes sont confrontées à ça. On a fait une bonne préparation physique car on a peu de blessés. Ce n’est pas pour autant qu’on doit sauter les étapes. On a un plan, un cap et on continue.»

Le fameux poste de latéral gauche a tout de même été évoqué par le président de l'OM. Il reconnaît que le club a travaillé sur des noms cet hiver mais qu'au final, Rudi Garcia devra faire avec les jeunes Christopher Rocchia et Boubacar Kamara pour épauler Amavi et Sakai. «On a regardé sur ce poste c’est vrai. Vous connaissez les contraintes du marché. On aurait pu recruter une doublure. On a recruté des jeunes. On a fait signer des jeunes avec Christopher (Rocchia). Il faudra lui donner sa chance. C’est au coach de voir ça. Boubacar Kamara aussi. Il faut trouver le bon équilibre. On a décidé avec Rudi (Garcia, ndlr) et Andoni (Zubizarreta, ndlr), avec ce que le marché nous offrait comme possibilité, de ne pas recruter.» L'avenir donnera raison ou non au président de l'OM.