Florent Malouda justifie le choix Metz et juge la Ligue 1 sans consession

Par La Rédaction FM
2 min.
Metz Florent Malouda @Maxppp

Dans le groupe du FC Metz pour la réception de Bastia ce samedi soir à 20h, Florent Malouda est revenu sur son arrivée en Moselle. Le vétéran compte apporter toute son expérience à un groupe jeune mais ambitieux.

24,2. Voilà l'âge moyen de l'effectif du FC Metz. Le promu n'est que très peu expérimenté, et voit donc en l'arrivée de Florent Malouda la possibilité d'apporter un véritable plus au groupe grenat. 231 matches de Ligue 1, 149 rencontres de Premier League, 83 affiches de Ligue des Champions et 80 sélections en équipe de France... Oui, le Guyanais a fait du chemin et peut jouer un vrai rôle de vétéran au sein d'une formation jeune. Un challenge que le gaucher est prêt à relever, comme il le confirme à L’Équipe :

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« C'est un vrai choix sportif. Quel que soit le défi, jouer la Ligue des champions, lutter pour le titre ou le maintien, il faut s'engager à fond. Mes contacts avec les dirigeants lorrains m'ont convaincu que je pouvais apporter ici. Obtenir le maintien à Metz, ce serait comme ajouter une ligne supplémentaire à mon palmarès. J'ai eu cet objectif pendant trois ans à Guingamp (2000-2003), j'ai toujours fonctionné ainsi. Pour moi, c'est intéressant et rafraîchissant ». L'ancien ailier gauche de Chelsea ne regrette en aucun cas sa décision.

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Malouda juge la L1

Un choix pas du tout financier d'ailleurs : « Mes premiers jours m'ont conforté dans ce choix, alors que j'avais des propositions plus lucratives ailleurs. Je suis arrivé en Métropole à quinze ans de Guyane et j'ai bien gagné ma vie depuis. J'ai senti beaucoup de respect du président, Bernard Serin, et la présence de Robert Duverne, le préparateur physique (côtoyé à Lyon et en équipe de France), a pesé. On a traversé des moments de joie, d'autres plus difficiles et j'ai une immense confiance en lui. Robert m'a dit le plus grand bien de cette génération, qui a amené le club du National à la L1 et s'identifie au club. C'est fondamental pour réussir et progresser ».

Progresser, la Ligue 1 ne l'a en revanche pas fait selon Malouda, pour qui le championnat a perdu de sa superbe : « Ce n'est pas un hasard si la Russie est passée devant nous à l'indice UEFA. Par rapport aux autres grands Championnats, la L1 est moins compétitive. Il faut davantage d'investisseurs, car c'est la puissance économique qui fait la différence. Les clubs doivent trouver d'autres façons de fonctionner. Ils lancent des jeunes moins prêts et doivent souvent les vendre avant qu'ils arrivent à maturité ». La maturité, Malouda l'a. À lui d'en faire bon usage au Stade Saint-Symphorien.

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