L’appel du pied désespéré de Cavenaghi à Bordeaux !

Par Quentin Siebman
2 min.
FC Girondins de Bordeaux Fernando Ezequiel Cavenaghi @Maxppp

Fernando Cavenaghi a fait les beaux jours de Bordeaux. Aujourd'hui au Mexique, le buteur argentin se verrait bien revenir en France, et notamment en Gironde...

Fernando Cavenaghi a pas mal voyagé. Formé à River Plate, l'Argentin s'est envolé pour la Russie, avant de passer par le Brésil, la D2 espagnole et terminer au Mexique. Entre temps, Cavegol a fait les beaux jours des Girondins de Bordeaux. 46 buts en une centaine de matches et un titre de champion de France, assez pour rester dans la mémoire et les coeurs des supporters girondins. «Quand je suis revenu voir un match (à Chaban-Delmas), les supporters ont chanté mon nom. Ça ne se fait pas souvent,» a-t-il confié à L'Équipe. De quoi rendre nostalgique, surtout que sa situation actuelle est loin de le satisfaire.

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En 2011, Cavegol vole au secours de River Plate, son club formateur, tout juste relégué. «Quand j’ai vu que River était relégué pour la première fois de son histoire, j’ai tout de suite résilié mon contrat avec l’Internacional Porto Alegre pour aider mon club de cœur à traverser la pire période de son histoire.» Sa mission accomplie, il prend la direction de Villarreal (D2 espagnole), où il ne restera que six mois avant de s’envoler en janvier dernier pour le Mexique et le club de Pachuca. Ses quelques exploits personnels comme un lob de plus de 50 mètres (voir ci-dessous) ne suffisent pas à masquer une adaptation difficile. « Ici, ce n’est pas Cancun, » a-t-il avoué au quotidien français.« La ville se trouve à 2 400 mètres d’altitude. A midi, ça va. Le reste du temps il fait froid, il pleut et il y a trop vent. C’est l’hiver tous les jours. Je joue mais… »

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Fernando Cavenaghi n’est pas bien au Mexique. Il veut rentrer chez lui, dans son pays d’adoption. « Ma famille aimerait beaucoup revenir en France. Moi aussi. Mes deux enfants sont nés à Bordeaux et portent des noms français. Au Mexique, on voit tous les matches de l’AC Ajaccio. Je regarde aussi ceux de Bordeaux, dont je suis resté supporter. C’est avec les Girondins que j’ai vécu ma meilleure période en Europe. » Malheureux au Mexique, nostalgique de la Ligue 1, quoi de plus naturel pour lui que d’envisager un retour en Gironde ?

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« J’ai appelé le président Triaud, » a concédé l’Argentin à L’Equipe. « Mais il m’a dit qu’il n’avait pas besoin d’un attaquant. » Cavenaghi a tenté le coup cet été, sans succès. Mais pas de quoi le décourager, lui qui pourrait retenter sa chance dès le mois de décembre dès que son contrat avec Pachuca aura expiré.« Mon transfert ne posera alors plus de problème économique. » Cavenaghi peut-il faire son come-back en Ligue 1, plus de trois ans après l’avoir quitté ? Il semblerait que la décision soit entre les mains de Jean-Louis Triaud.

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