L'ASSE va-t-elle recruter un joker offensif ?

Par Alexis Pereira
3 min.
Saint-Étienne Ricky van Wolfswinkel @Maxppp

Au cours d'un entretien accordé au Progrès, le président du conseil de surveillance de l'AS Saint-Etienne Bernard Caïazzo a évoqué les problèmes offensifs de son équipe à quelques semaines du mercato d'hiver.

Habituel poil à gratter des équipes de tête de Ligue 1 ces dernières années, l'AS Saint-Étienne réalise un début de saison mitigé. Si les résultats sont loin d'être catastrophiques (les Verts sont 10es à un point du Paris SG, 3e, et trois points de Bordeaux, 2e), les hommes de Christophe Galtier déçoivent par leur incapacité à tuer les matches, la faute à un manque de réalisme criant (avec 9 réalisations au compteur, les pensionnaires de Geoffroy Guichard sont loin des meilleures attaques du championnat, à titre de comparaison, l'OM a scoré 23 fois). Interrogé par Le Progrès, le président du conseil de surveillance de l'ASSE Bernard Caïazzo a reconnu les difficultés des siens dans le domaine offensif.

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«Pour moi, il y a une évidence, si l’ASSE avait un avant-centre - et ce n’est pas une critique envers les garçons qui sont là et font du mieux possible - du même niveau que son gardien, nous serions sûrs et certains de viser le podium. On n’a pas un buteur à 20 buts, on fait en fonction de nos moyens. C’est une vérité que n’importe quel observateur peut faire. (...) Pour l’instant, on a un jeu très fluide jusqu’aux vingt-cinq mètres adverses, après, cela se complique...», a-t-il expliqué, faisant confiance à son coach pour trouver les solutions. «Christophe Galtier nous a démontré qu’il était chaque fois capable de trouver des solutions. Il ne faut pas faire une psychose, les occasions sont là. (...) Tout le monde est concerné. Il faut savoir remplacer la force par l’intelligence. Nous avons des éléments capables de jouer une partition ensemble différente de celle des saisons dernières avec Brandão», a-t-il lancé.

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Ricky a la confiance de tous

Symbole de ces difficultés, et cible des premières critiques, Ricky van Wolfswinkel (25 ans), arrivé cet été en prêt en provenance de Norwich City, peine à convaincre. Son dirigeant l'a défendu bec et ongles. «On ne doit pas oublier aussi que Ricky est en phase de découverte. Il n’a pas de repères et comme on joue tous les trois jours, il est difficile de les trouver par le travail à l’entraînement. Cela va venir. Marquer n’est pas le fait d’un seul joueur. (...) Ricky peut être le garçon que nous cherchons, pourquoi pas? Pour l’instant, il se tourne systématiquement vers l’arbitre après un duel pour exprimer sa surprise. Mais il va comprendre comment cela fonctionne et bientôt il ne sera plus surpris. C’est aussi une histoire de travail. Christophe Galtier a su transformer des joueurs comme Aubameyang, Rivière », a-t-il assuré.

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Le buteur néerlandais a le bénéfice du doute. Caïazzo lui laisse au moins jusqu'à janvier pour prouver qu'il peut se reprendre, balayant les rumeurs annonçant la venue d'un joker dans le secteur offensif dans les prochains jours. «Le club a toujours répondu aux choix de coach. Il a un effectif où les postes sont doublés, les joueurs sensiblement du même niveau. Ce n’est pas dans l’air du temps. Je connais Christophe, il ne va pas griller une cartouche qui peut lui faire défaut s’il a un problème majeur. Avec les joueurs ou le staff, on se dit les choses, on parle de manière très transparente», a-t-il indiqué. C'est donc avec Ricky van Wolfswinkel que les Verts souhaitent régler leur mutisme offensif. Au Batave de jouer...

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