L'assistance vidéo n'en finit plus de faire débat !

Par Alexis Pereira
3 min.
L'assistance vidéo en Coupe de la Ligue, ici utilisée lors d'Angers-Montpellier mercredi, au cœur de @Maxppp

Autorisée en Coupe de la Ligue, l'assistance vidéo pour les arbitres n'a pas franchement dissipé les doutes lors des quarts de finale. À Nice, comme à Rennes et à Amiens, de nouveaux épisodes ont fait la pire des publicités à cet outil censé aider les hommes en noir. Et pour ne rien arranger, la goal-line technology a encore failli à la Licorne...

«L'arbitre central ne sert plus à rien. J'ai regardé les images dix fois,il y avait penalty. Si c'est pour prendre des décisions qui ne sont pas bonnes, ça ne sert à rien. Je suis agacé parce que ça aurait pu changer le cours du match». Ces mots forts sont signés Max-Alain Gradel au sortir de Rennes-Toulouse (4-2, 1/4 de finale de Coupe de la Ligue). Et si l'Ivoirien du TFC était aussi remonté en zone mixte, c'est que, victime d'une faute de Jérémy Gélin en première période (23e), il n'a pas bénéficier d'un penalty alors que l'arbitre de la rencontre M. Millot avait pourtant eu recours à l'assistance vidéo, autorisée en Coupe de la Ligue. Une décision qui risque de faire couler encore beaucoup d'encre.

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D'autant que d'autres quarts de finale de la compétition ont été marqués par des incidents préjudiciables pour la vulgarisation de ce nouvel outil censé aider l'arbitrage. Ainsi, personne n'est encore capable, ce jeudi, d'affirmer si Alassane Pléa, buteur contre l'AS Monaco mardi (1-2), était ou non en position de hors-jeu sur la passe d'Allan Saint-Maximin... À Angers, lors de SCO-Montpellier (0-1), et à Amiens, pour ASC-Paris SG (0-2), l'assistance vidéo a en revanche été utilisée, mais on se demande encore pourquoi. Au Stade Raymond Kopa, M. Buquet a préféré vérifier qu'un ballon repris par Daniel Congré sur un corner de Jonathan Ikoné n'avait pas franchi la ligne de but de Ludovic Butelle alors que cela paraissait évident...

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La goal-line encore en panne, l'assistance vidéo en question

Au Stade de la Licorne, M. Rainville a lui été obligé d'avoir recours à cette aide extérieure pour valider le but d'Adrien Rabiot, le deuxième du PSG, alors qu'il était flagrant que le cuir avait entièrement et largement franchi la ligne de but. Un recours que l'homme en noir a justifié par un bug de sa montre et du système goal-line technology... Sur ce coup, les acteurs de la rencontre n'ont pas râlé, Rabiot buteur en premier lieu. «Ç’a été assez rapide. On a vu que c'était un peu litigieux alors qu'on était en train de fêter le but. Moi, en tout cas, personnellement, j'ai vu que le ballon était entré d'au moins trente centimètres, donc la question ne se posait pas, mais ça a été assez rapide», a confié le milieu de terrain international tricolore en zone mixte.

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Même son de cloche pour Marquinhos. «Quand la réponse est rapide, comme ce soir, ça peut aider le jeu. Moi, d'où j'étais, j'ai vu que le ballon était entré, donc on a fêté le but. J'ai parlé avec l'arbitre, il m'a dit que sa montre avait buggé et que c'est pour ça qu'il avait demandé la vidéo. Mais quand la décision est rapide, c'est bien», a expliqué le Brésilien. Beaux joueurs, les Parisiens ne regrettent pas cette utilisation étrange de l'assistance vidéo. Les Amiénois, eux, attendent toujours qu'elle soit utilisée au moment du penalty obtenu par Neymar sur un contact avec Thomas Monconduit...Toujours est-il que ce n'est pas la première fois que ce système précis déraille. La Ligue de Football Professionnel a déjà dû s'en expliquer. Avec les nouvelles polémiques nées de ces quarts de finale, après celles en huitièmes lors de Rennes-Marseille notamment (un but fantôme de Benjamin André avait mis près de cinq minutes à être invalidé...), la LFP risque encore d'avoir les oreilles qui sifflent...

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