Le PSG, la poule aux œufs d'or de la Serie A

Par Matthieu Margueritte
3 min.
PSG Zlatan Ibrahimović @Maxppp

Nommé directeur sportif du Paris Saint-Germain durant l'été 2011, le Brésilien Leonardo a fait de la Serie A son terrain de chasse favori. Un choix qui a permis à certains clubs transalpins de se refaire une santé financière.

La Serie A est en crise. Hormis quelques opérations de classe (Balotelli au Milan AC, Tévez à la Juventus), les formations italiennes ont choisi depuis plusieurs mois maintenant de se serrer la ceinture. Une décision qui oblige aujourd'hui les ténors du championnat à laisser filer leurs plus gros salaires et donc leurs meilleurs joueurs. Et cela n'est pas sans conséquence puisque depuis la saison 2010/2011, la Serie A ne place pas plus d'un club en quarts de finale de la Ligue des Champions. Un stade de la compétition où l'Inter Milan (10/11), le Milan AC (11/12) et la Juventus (12/13) se sont cassé les dents.

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Heureusement pour eux, si le bilan en LdC est famélique, leurs banquiers, quant à eux, retrouvent peu à peu le sourire. Notamment grâce au Paris Saint-Germain. Depuis sa nomination au poste de directeur sportif des Rouge-et-Bleu, Leonardo ne cesse d'aller piocher ses recrues de l'autre côté des Alpes. Dès sa première année au PSG, le Brésilien a ainsi enrôlé Thiago Motta, Salvatore Sirigu, Javier Pastore, Momo Sissoko et Jérémy Ménez. Des arrivées qui ont rapporté pas moins de 72,4 M€ à l'Inter Milan, Palerme, la Juventus ainsi qu'à l'AS Rome.

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La saison suivante (2012/2013), Paris a poursuivi sa razzia sur le Calcio à une différence près. Cette année-là, le club de la capitale a frappé encore plus fort en s'offrant les principales têtes d'affiche du championnat italien, à savoir Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva et Ezequiel Lavezzi. Trois gros coups qui ont enfin donné une dimension mondiale au PSG et qui ont rapporté gros au Milan AC (63 M€) et à Naples (26 M€). Ajoutez à cela les 12 M€ investis sur, à l'époque, l'inconnu Marco Verratti (Pescara) et vous obtenez une seconde salve italienne pour 101 M€.

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En deux mercatos estivaux (2011 et 2012), le Paris Saint-Germain a donc investi 173,4 M€ dans le marché italien. Une somme record dont les principaux bénéficiaires ont donc été le Milan AC (63 M€) et Palerme (45,9 M€). Mais ce montant a de fortes chances d'augmenter de manière significative avec l'annonce de l'arrivée imminente d'Edinson Cavani. Un transfert à 63 M€ qui ferait grimper la note à 236,4 M€, permettant ainsi à Naples de ravir la place de «meilleur ami» du PSG au Milan AC avec 89 M€ d'engrangés. Mais que les autres formations transalpines se rassurent, les pistes parisiennes made in Italy sont loin d'être épuisées (Hernanes, De Rossi par ex.).

Récapitulatif des recrues made in Serie A du PSG :

  • Thiago Motta (Inter Milan) : 11,5 M€
  • Zlatan Ibrahimovic (Milan AC) : 21 M€
  • Thiago Silva (Milan AC) : 42 M€
  • Marco Verratti (Pescara) : 12 M€
  • Javier Pastore (Palerme) : 42 M€
  • Ezequiel Lavezzi (Naples) : 26 M€
  • Momo Sissoko (Juventus) : 7 M€
  • Jérémy Ménez (AS Rome) : 8 M€
  • Salvatore Sirigu (Palerme) : 3,9 M€

Clubs les plus concernés par la folie dépensière du PSG :

  • Milan AC : 63 M€
  • Palerme : 45,9 M€
  • Naples : 26 M€ / 89 M€ si Cavani signe
  • Pescara : 12 M€
  • Inter Milan : 11,5 M€
  • AS Rome : 8 M€
  • Juventus : 7 M€
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