Les grandes tendances du mercato estival en L1

Depuis une dizaine d’années, pour voir le mercato s’enflammer, il fallait compter sur l’appétit de l’Olympique Lyonnais et l’Olympique de Marseille. Alors, fin mai, il était légitime de s’inquiéter de la mollesse du marché à venir au regard des restrictions budgétaires annoncées du côté de l’OL et l’OM. Et QSI est arrivé, donnant au marché français un bon coup de fouet.

Avec ses 85 M€ déboursés (chiffres de la LFP), le Paris Saint-Germain représente à lui seul 48 % de la totalité des dépenses de la Ligue 1 et de la Ligue 2 (181 M€). Le PSG a donc largement contribué à la hausse de 35 % constatée par rapport à la saison dernière. Les clubs français ont enregistré plus de départ et ont investi plus massivement. Sur quel marché ? Alors que l’édition 2010 était placée sous le signe des échanges franco-français, l’édition 2011 a permis à nos clubs de se tourner davantage vers l’étranger. Évidemment, le PSG et ses 42 M€ lâchés à Palerme influent énormément sur les statistiques.

Sur les 181 M€, 92 ont donc été investis à l’étranger. Outre Pastore, on pense à Pitroïpa (Rennes), Umut Bulut (Toulouse) ou autre Marko Basa (Lille). Les transferts entre clubs français ont en revanche reculé en valeur, passant de 111M€ à 89M€. Moins de transferts franco-français en valeur, mais pas moins de mouvements de joueurs, puisque 105 joueurs sont passés d’un club hexagonal à un autre.

Du côté des ventes, le bilan est positif, à l’image d’un Olympique Lyonnais enfin excédentaire à l’issue du mercato. Les clubs français ont enregistré une hausse des ventes (190 M€ au total) par rapport à l’année dernière tout en cédant moins de joueurs (37 contre 46 en 2010) ! Une belle performance qui doit comme souvent beaucoup aux championnats étrangers, qui ont investi 101 M€ pour recruter dans nos contrées.