Remplaçant depuis le début de la saison, le milieu international allemand était annoncé poussé vers la sortie par ses dirigeants. Au final, Julian Draxler est resté. Et dans un entretien accordé en Allemagne, le joueur a évoqué sa situation à Paris.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'entrejeu du Paris Saint-Germain n'est pas des plus fournis. L'absence de recrutement d'un numéro six pour pallier le départ de Thiago Motta illustre d'ailleurs très bien les craintes des observateurs à ce sujet. Pourtant, sans doute à cause des contraintes liées au fair-play financier, Paris n'a pas hésité à envoyer l'Argentin Giovani Lo Celso au Betis Séville (prêté avec option d'achat de 25 M€). Les Rouge-et-Bleu pensaient également à se séparer de Julian Draxler.
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Proposé au Bayern Munich et pisté par le Séville FC, l'international allemand (46 sélections, 6 buts) est finalement resté, et ce, malgré un statut de remplaçant qui lui est promis. «Le projet à Paris est très ambitieux. La concurrence est très forte, surtout à mon poste avec Kylian (Mbappé) et Neymar qui sont tous deux des plus grands joueurs du monde. L'été dernier, je n'avais aucune raison de partir», a-t-il déclaré dans un entretien accordé à Sport 1.
Draxler ne pense pas à partir
Un choix que l'ancien pensionnaire de Schalke 04 a expliqué. «Les choses n'ont pas changé. La saison dernière, j'ai joué 47,48 matches et je suis convaincu que ce sera pareil cette saison. J'aime le club et la ville. Je me sens bien ici, donc c'est pour ça que je n'avais aucune raison d'aller voir ailleurs». Un discours qui tranche avec celui de certains joueurs qui font des pieds et des mains pour aller voir ailleurs dès que leur statut change au sein de leur club.
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Enfin, à l'heure où le Paris Saint-Germain et le Bayern Munich ont échangé lors des derniers jours du mercato pour les dossiers Juan Bernat et Jérôme Boateng, Draxler est revenu sur les rumeurs l'envoyant en Bavière. «Le Bayern Munich est le club qui a le plus de succès en Allemagne. Mais tout n'est que spéculation. Je n'ai jamais été en contact avec les dirigeants bavarois, donc la question ne se pose pas. Je ne peux pas être catégorique (quant à un avenir certain à Paris, ndlr), mais encore une fois, la question ne se pose pas». C'est dit.
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