Ligue 1: placardisés, ils sont prêts à rebondir - acte 3

Par Matthieu Lagarde
2 min.
Saint-Étienne Boubacar Sanogo @Maxppp

Une équipe de football se constitue de onze titulaires et, de fait, de remplaçants. Un statut ingrat dont certains joueurs n’arrivent pas à se satisfaire. Lassés d’être sur le banc, bien des footballeurs devraient profiter de cette intersaison pour tenter de relancer une carrière aujourd’hui au point mort. Zoom sur ces joueurs à la croisée des chemins.

Pour ce troisième acte des placardisés, nous irons dans le Forez au sein d’un club qui, bien malgré lui, aura accumulé les erreurs de casting ces dernières années. Une des plus flagrantes se nomme Boubacar Sanogo. Ce dernier, qui était arrivé du Werder Brême en 2009 avec un statut de joueur moyen de Bundesliga, devrait quitter Saint-Étienne en tant qu’inconnu condamné à se relancer dans un club de seconde zone. Il faut bien avouer que son expérience dans le Chaudron est une véritable catastrophe.

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Auteur de 25 buts en quatre saisons de Bundesliga où il a voyagé entre Kaiserslautern, Hambourg et Brême, Sanogo s’est fait, entre 2005 et 2009, une réputation de mercenaire courageux et puissant, mais manquant cruellement d’efficacité. C’est malheureusement cette dernière caractéristique qu’il confirmera chez les Verts. International ivoirien depuis 2006, sélectionné à 18 reprises et auteur de 8 buts, Sanogo avait tout à fait le profil du joueur qui pouvait exploser en Ligue 1. Recruté pour 3,5 M€, l’Ivoirien n’inscrira que 2 buts en 2 ans et 33 matches disputés avec le maillot vert. Si l’on peut justifier ses contre-performances par la dérive collective de l’ASSE durant la saison 2009/2010, il ne faut pas oublier que Sanogo a toujours semblé faire plus partie du problème que de la solution.

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Il y a quelques jours, nous vous informions du désir de Christophe Galtier de revoir son effectif à la loupe et d’y écarter tout élément superflu. Arrivé dans le Forez à la même époque que Planté, Bergessio ou autre Augusto Fernandez, Sanogo appartient à une génération que tout Saint-Étienne aimerait oublier et semble désormais condamné à l’exil. Son président Rolland Romeyer aurait déjà évoqué un contact sérieux pour l’ancien attaquant d’Hambourg. Une aubaine pour un attaquant qui, à 28 ans, n’a plus le droit à l’erreur.

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