Lille : Gérard Lopez défend sa politique de transferts

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Lille @Maxppp

Dauphin du Paris Saint-Germain en Ligue 1, le LOSC est l'une des belles surprises de ce début de saison. Et pour ceux qui pensent que l'embellie du club nordiste pourrait s'arrêter à cause du mercato d'hiver, Gérard Lopez a tenu à leur répondre.

Lille est passé tout près de la catastrophe industrielle la saison dernière. Racheté par l'homme d'affaires Gérard Lopez, le club nordiste est passé de l'excitation (recrutement massif, arrivée de Marcelo Bielsa) à l'angoisse d'une possible relégation en Ligue 2. Heureusement pour eux, l'histoire s'est bien terminée (Lille a fini 17e) et les dirigeants lillois ont passé avec succès l'examen de la DNCG. Aujourd'hui, les sourires sont toujours bien accrochés. Deuxième du classement de Ligue 1 derrière le Paris Saint-Germain, le LOSC rêve désormais de podium en fin de saison.

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Mais pour beaucoup, des doutes subsistent quant à la possibilité des Nordistes de maintenir ce niveau. La raison ? La politique de trading instaurée par le propriétaire Gérard Lopez et l'approche du mercato hivernal. En clair : Lille peut-il se saborder si de belles offres arrivent pour ses meilleurs joueurs ? Souvent interrogé à ce sujet, Lopez a déjà fait savoir qu'il ne voulait pas vendre des éléments tels que Nicolas Pépé ou Jonathan Bamba. Une ligne de conduite qu'il a réaffirmée dans les colonnes de France Football.

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Gérard Lopez n'a pas honte de vendre

«La décision est même déjà prise. Ça ne veut pas dire que des joueurs ne partiront pas. On sait qu'on a des postes qui sont plus que doublés. Mais pour ces joueurs-là, il n'y aura pas de départ cet hiver. C'est acté». En revanche, s'il ne compte pas se séparer de ses atouts maîtres en janvier, le patron des Dogues a tout de même tenu à défendre sa politique en matière de transferts.

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«J'ai toujours dit que la vente des joueurs n'était pas quelque chose de mauvais. On est dans le championnat qui vend le plus au monde en termes de valeurs. Donc, quelque part, critiquer la vente des joueurs, ce serait critiquer l'une des bases fondamentales de la Ligue 1. (...) Tant que l'institution n'est pas en danger, ce sera le sportif qui prendra le dessus», a-t-il déclaré. Et, sauf surprise, c'est ce scénario qui prime dans le Nord.

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