Montpellier : Belhanda attend un signe de QSI...

« Qu’il me reste deux ans de contrat et que c’est lui le patron. Et que ce n’est pas une corvée de rester à Montpellier ! » Voilà la réponse de Younès Belhanda, il y a une dizaine de jours, lorsqu’il lui était demandé de réagir aux propos de son président Loulou Nicollin. Ce dernier, fan de son meneur de jeu, fera tout pour le retenir à Montpellier. Mais plus la fin de saison approche et plus l’international marocain semble se poser des questions sur son avenir. Interrogé par France 2 dans l’émission Une-Deux, il a fait part de son intérêt pour le challenge parisien.

« Le PSG, ça pourrait être un bon challenge, un bon tremplin. Après, c’est vrai que Paris va devenir, dans les trois ou quatre ans, une des grosses équipes en Europe parce qu’ils ont les moyens, ils vont faire venir du monde. Mais je ne préfère pas m’avancer et me porter la poisse. (…) J’entends que Paris parle de moi mais j’entends aussi des autres clubs, donc je me dis que j’ai quand même du talent, ça me met moins de pression. C’est vrai que les Princes veulent un joueur d’origine maghrébine ou arabe, mais ils font ce qu’ils veulent. (…) On verra si les Qataris m’appellent… », a-t-il indiqué. En tapant dans l’œil du propriétaire du Paris Saint-Germain, Belhanda s’est octroyé le droit d’apparaître régulièrement dans la gazette des transferts du côté du club de la capitale.

Malgré son jeune âge et les têtes d’affiche annoncées à Paris l’été prochain, il est loin d’avoir froid aux yeux. « Où que j’aille, j’essaierai de faire bouger la hiérarchie. Le football est fait de concurrence, c’est un challenge. Je suis prêt à prendre le risque, même si la plus grosse équipe du monde m’appelle. Je suis un compétiteur et il n’y a que la concurrence qui peut me faire avancer », a-t-il déclaré. L’accumulation de joueurs à son poste ne lui fait donc pas peur et ce n’est pas ça qui l’empêchera de rallier le PSG s’il en a l’occasion. Toujours est-il que l’hypothèse la plus probable à l’heure actuelle est de le voir rester à Montpellier.

« Un départ ? Du 60-40 pour que je reste. (…) On verra en fin de saison, je ne peux pas encore en parler. Je suis en renégociation avec le club aussi. (…) Mais le train ne passe qu’une fois, des joueurs que je connais me le disent actuellement. C’est un choix de carrière difficile, mais ça peut me faire avancer de partir, ou de rester », a-t-il lâché. À travers ses déclarations, on sent un Belhanda en pleine réflexion, loin d’avoir fait son choix et conscient de l’importance du prochain marché estival pour lui. Nicollin a beau mettre les barbelés, il peut déjà trembler.