OM : Anigo et les occasions manquées du mercato...

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Olympique Marseille @Maxppp

Dans une interview accordée au 10 Sport, José Anigo fait le point sur le volet départs ainsi que sur les joueurs ayant échappé à l'OM.

L’Olympique de Marseille ne réalisera pas le plus grand de ses mercatos cet été. En proie à des difficultés économiques, le champion de France 2010 n’a enregistré qu’un seul renfort (Florian Raspentino), arrivé gratuitement. Interrogé par le 10 Sport, José Anigo n’a donc pas changé de disque lorsqu’il s’agit d’évoquer d’éventuelles recrues. « On le souhaite, mais je fais avec la volonté de l’actionnaire. Le budget pour recruter est défini en fonction des ventes, et pour l’instant on n’arrive pas à vendre. »

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Une contrainte parfaitement illustrée par le dossier Boudebouz (Sochaux). « On n’est pas en discussions avec Boudebouz. Après, il est vrai que c’est un joueur qui nous intéresse et qui m’a plusieurs fois répété qu’il avait envie de venir à l’OM. Mais aujourd’hui, on n’a peut-être pas les moyens de ce qu’on veut. » Mais ce n’est pas tout. L’absence de départs a également porté préjudice dans d’autres affaires qui semblaient pourtant à la portée financière de l’OM. « Oui, Martin, Taiwo, Hamouma… nous ont filé sous le nez. C’est un peu frustrant d’autant qu’il y en avait beaucoup qui étaient d’accord pour venir chez nous. Après, il y a une règle qui a été fixée par l’actionnaire et on se doit de la respecter. »

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Vendre, tel est donc le souci majeur des dirigeants olympiens. Car si quelques cadres (M’Bia, Azpilicueta voire N’Koulou) sont bien sur le marché, leurs courtisans peinent à se montrer convaincants. « Il n’y a pas d’avancées majeures. Mais c’est vrai, on est en contact avec des clubs pour certains joueurs. Tout est très clair, on a défini les joueurs qui pourraient partir et ceux qu’on veut garder. (…) Pour Rémy, la porte est fermée aujourd’hui. On ne cherche plus à le vendre. Comme pour André Ayew, on n’est pas vendeur. Après, on reste à l’écoute. On n’est pas fou, s’il y a des bonnes offres, on les étudiera. (…) On n’a jamais parlé de départ pour Alou Diarra. Ni de près ni de loin. » Bref, à un mois de la clôture du mercato, le casse-tête marseillais est loin d’être réglé.

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