OM : José Anigo lance un avertissement sans frais aux jeunes pépites du club

Par Khaled Karouri
2 min.
Olympique Marseille @Maxppp

L’OM a décidé de changer de fusil d’épaule au sujet de ses jeunes. Chris Gadi et Najib Ammari l’apprennent à leur dépens, eux qui viennent de se voir offrir des contrats d’un an, le tout assorti d’un salaire minimum ou presque. En fin de contrat, les deux joueurs vont-ils prendre la poudre d’escampette ?

La Coupe de la Ligue remportée et la place en Ligue Europa assurée, l’Olympique de Marseille a sauvé les meubles. Au terme d’une saison compliquée, qui voit les Phocéens végéter dans le ventre mou du championnat de France de Ligue 1, les dirigeants marseillais n’ont que très rarement eu l’occasion de sourire. Mais qu’à cela ne tienne, les décideurs ont d’ores et déjà d’autres chats à fouetter, et se penchent ainsi sur la constitution de l’effectif pour le prochain exercice. Depuis quelques saisons maintenant, l’OM tente de miser sur son centre de formation, en proposant des contrats professionnels à bien des jeunes minots. Une politique qui n’a pas vraiment porté ses fruits, et qui pousse la direction à changer son fusil d’épaule. Plutôt que d’offrir des baux longue durée aux nouveaux talents, la bande à Vincent Labrune préfère désormais des contrats d’une saison avec un salaire minimum ou presque. Une initiative qui a ainsi été matérialisée cette semaine, Marseille proposant ce type de contrat à Chris Gadi et Najib Ammari.

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Interrogé par Le Phocéen, José Anigo s’explique sur ce changement de braquet : «C’est un an plus deux années reconductibles. Mais s’ils veulent s’engager ailleurs, ce n’est pas la durée du contrat ou le salaire qui va changer quoi que ce soit. Il faut que ce soit perçu comme un challenge pour eux. Ils doivent prouver qu’ils méritent plus. L’histoire récente des Omrani, N’Doumbou, Osei nous montre que depuis qu’ils ont un contrat pro, ils ne vont plus rien chercher. Je ne parle pas pour eux spécifiquement, mais les jeunes qui arrivent dans le vestiaire des pros, au bout de deux mois, t’as l’impression qu’ils ont déjà dix ans de carrière. On doit presque prendre des gants pour leur parler. Je crois beaucoup en lui (Ammari). Mais il est un peu nonchalant, j’espère que ça va lui piquer les fesses».

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Voilà qui est donc dit, l’OM espère pousser ses pépites dans leurs retranchements, estimant que les derniers espoirs du centre se sont peut-être un peu trop reposés sur leurs lauriers. Pas question donc de promettre monts et merveilles aux jeunes, qui doivent plutôt s’attendre à être prêtés dans dans clubs de Ligue 2 afin de gagner en temps de jeu et acquérir de l’expérience : « Il va peut-être y avoir le GFCO Ajaccio, Châteauroux avec qui on s’entend bien, Arles-Avignon… Personnellement, j’aime beaucoup Istres. José Pasqualetti, c’est un très bon entraîneur, il y a quelque chose à faire avec eux. Après, il faut voir si ça les intéresse ». La balle est donc dans leur camp.

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