Avec Marco Verratti sur le flanc et Blaise Matuidi incertain, Laurent Blanc et le Paris SG pourraient bien avoir besoin des services d'Adrien Rabiot (19 ans) pour leur déplacement à Metz (14e journée de Ligue 1), ce vendredi soir. Le technicien francilien l'a laissé entendre en conférence de presse. « Il est apte à jouer. S'il joue, il aura un déficit. II faut essayer de le titulariser le plus possible, de lui donner le plus de temps de jeu possible. Pour Metz, il va certainement nous manquer Marco. Pour Blaise, ça va être juste. N'oublions pas qu'on a 9 matches en 30 jours. Adrien redevient une option très importante pour nous», a-t-il confié.

Le Cévenol compte donc sur son milieu de terrain. «Il n'a pas de matches dans les jambes. On est au mois de novembre. Metz va vouloir gagner. C'est un problème pour Adrien, mais je pense qu'il a assez de qualités pour surmonter tout ça. Les qualités d'Adrien, on les connaît. Il les avait l'année dernière, il les aura à l'avenir. Il peut jouer aux trois postes du milieu, devant la défense, ou plus haut en box-to-box. Il peut encore progresser devant le but parce que s'il prend conscience de ses qualités, il peut devenir très performant», a-t-il souligné, balayant son départ avorté cet été.

Calme plat pour le mercato... pour l'instant

«Vous savez ce que je pense de ce joueur, je l'apprécie beaucoup. Il est l'avenir du Paris SG, il n'a que 19 ans. Je trouve que c'est bien qu'il ait prolongé. On a parlé de clubs étrangers notamment en Italie. Il a opté pour signer un contrat de longue durée avec le PSG. Il est revenu dans le groupe du PSG, c'est une bonne chose», a-t-il lâché, officialisant ainsi son retour dans le turn over du groupe parisien. Une énorme confiance que le joueur appréciera sans doute et cherchera à rendre sur le pré, sans arrières pensées, et ce, même si les sirènes du mercato ne sont jamais bien loin. Le marché des transferts, Blanc, lui, n'y pense pas.

«Non je ne pense pas au mercato», a-t-il indiqué, expliquant comment il se comporterait si un de ses joueurs réclamait un départ en janvier. «On écoutera. C'est très rare qu'un joueur te dise qu'il veut partir. C'est ton devoir d'écouter le ressenti du joueur. On étudie les situations. Entre celle du club et celle du joueur, on essaie de se mettre d'accord. Les joueurs ont des contrats, qui peuvent aussi se respecter. Je peux vous dire qu'à l'heure d'aujourd'hui, on n'a pas encore parlé de mercato avec le président et Olivier (Létang, directeur général)», a-t-il conclu. Le PSG a pour l'instant d'autres chats à fouetter, avec notamment un fauteuil de leader en Ligue 1 à aller chercher.