PSG : les dernières confidences de Vasilyev sur les dessous financiers de l’opération Mbappé

Ils pensaient l’avoir verrouillé à triple tour. Tout heureux de l’éclosion de Kylian Mbappé, les dirigeants de l’AS Monaco ne s’imaginaient pas voir partir si vite leur jeune pépite. Pourtant, il a bien fallu accepter la réalité. Courtisé par le Real Madrid et le Paris Saint-Germain, Mbappé a exaucé son vœu : revenir dans sa région natale pour évoluer aux côtés de Neymar. Une opération XXL qui est venue s’ajouter au transfert ultra médiatisé de Neymar et qui n’a pas manqué de faire jaser. Très sollicité par des médias désireux d’en savoir plus sur les raisons qui ont poussé l’ASM à laisser filer l’international tricolore (8 sélections, 1 but), le vice-président du club princier, Vadim Vasilyev, s’est souvent justifié en indiquant que c’était le joueur qui avait joué un rôle primordial.

Un départ non voulu qui va tout de même rapporter un joli pactole à l’ASM. Un montant complètement dingue de 180 M€ pour un joueur aussi jeune ayant seulement brillé durant une demi-saison de Ligue 1. Interrogé par le Telegraph, Vasilyev a d’ailleurs avoué que Monaco ne s’attendait pas vraiment à vendre son poulain à un tel prix. À l’instar du Barça avec Neymar, l’ASM pensait que le tarif demandé allait dissuader les prétendants de Mbappé.

Monaco ne pensait pas vendre Mbappé à ce prix

«Le prix de Mbappé était fixé. Il l’était parce que personne ne pensait que c’était possible (de le vendre à ce prix). Nous ne voulions vraiment pas nous séparer de lui. Nous savions qu’il fallait qu’il y ait quelque chose d’extraordinaire. Il y avait des intérêts, mais c’était peu probable (de recevoir une telle offre, ndlr). Le joueur voulait partir. C’est un grand projet, je dois l’avouer. C’est un club qui veut gagner la Ligue des Champions et jouer aux côtés de Neymar était encore plus attrayant pour lui.» En revanche, le dirigeant monégasque s’est très rarement exprimé sur les modalités de l’opération, à savoir un prêt avec une option d’achat de 145 M€ + 35 M€ de bonus.

Pourquoi avoir accepté pareille offre alors que l’ASM ne voulait pas renforcer les rangs parisiens ? «À partir du moment où c’était légal, et que nous n’enfreignions aucune règle, nous avons dit : "OK, nous acceptons que notre joueur rejoigne cette équipe." Au début, nous ne voulions pas que cela arrive. Personnellement, je ne le voyais pas à Paris, mais j’ai écouté ses arguments et essayé de comprendre ce qu’il ressentait. Il est né à Paris et m’a dit que c’était trop tôt pour lui de quitter la France. Donc nous avons décidé que si les conditions étaient identiques aux autres offres reçues, alors on le laissait partir. Mais ç'a été dur, il est vraiment incroyable. Je suis sûr qu’il sera un futur Ballon d’Or».