PSG : les vérités de Sylvain Armand

Zoumana Camara hier, Sylvain Armand aujourd'hui. L’Équipe aime décidément se pencher sur le sort des remplaçants du Paris SG. Et on comprend le quotidien sportif, car il y a un an, ces mêmes joueurs étaient des cadres de l'écurie parisienne. Un changement radical et rapide qui a surpris l'ancien Nantais. «Je ne dirais pas que c'est un choc, mais ça n'a pas été facile à accepter au départ. Le club a des gros moyens, il recrute de grands joueurs, dont certains sont plus expérimentés que moi, et la concurrence est devenue beaucoup plus forte», a-t-il avoué sans se plaindre pour autant.

«Mais je ne fais pas la gueule. Je me suis fait une raison. (...) Mais personne ne triche, parce que le coach se comporte de la même manière avec un ancien et un nouveau, avec un joueur qui a coûté cher et un qui n'a rien coûté. Il parle, il rigole avec tout le monde. Je trouve ça classe de sa part. (...) Aucun joueur ne se sent mis de côté», a-t-il indiqué. Le coaching de Carlo Ancelotti et la découverte du très haut niveau l'aident à oublier son temps de jeu décevant. «Ce staff a tout chamboulé, mais ceux qui, comme moi, n'ont connu que la L1, apprennent une tonne de choses à leur contact. (...) Je suis content de vivre ce moment du club, même si ça devrait s'arrêter dans deux mois», a-t-il expliqué.

Son avenir, le gaucher le voit ailleurs, après huit saisons passées au club. «Après, une fois la saison terminée, on verra. (...) Le moment venu, j'aurai une discussion avec Leonardo. J'adore ce club. En partir serait difficile, surtout si on ne gagne pas le titre. Mais j'ai trente et un ans, je peux difficilement revivre une saison aussi délicate», a-t-il lâché avant de conclure sur ses priorités pour la fin de saison. «Le titre, c'est la priorité. Mais une Coupe, ça ne se balance pas. Jamais» L'Olympique Lyonnais, adversaire du PSG de Sylvain Armand ce soir en 1/4 de finale de Coupe de France, est donc prévenu, tout comme Carlo Ancelotti qui sait qu'il peut compter sur ses vieux briscards.