Quand les cas Henrique et Ciani risquent de provoquer un virage à 180° sur le mercato d'hiver de Bordeaux

Par Alexis Pereira
2 min.
Mickaël Ciani @Maxppp

On a longtemps pensé que l'attaque serait le chantier prioritaire de Bordeaux cet hiver. Et bien c'est peut-être en défense que les bouleversements seront les plus profonds avec Henrique et Michaël Ciani sur le départ...

Le mercato d'hiver est déjà lancé à Bordeaux. Les Girondins ont quasiment bouclé l'arrivée du latéral droit brésilien Mariano (Fluminense). Et si on pensait que Francis Gillot enchainerait sur le recrutement d'un attaquant, on s'est apparemment trompés. Les retours en forme de Yoan Gouffran et David Bellion auraient visiblement convaincu le coach aquitain de ne recruter personne dans le secteur offensif. Pour autant, le mois de janvier du club au scapulaire ne sera pas de tout repos, puisque c'est maintenant en défense que des ajustements semblent nécessaires.

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Comme nous vous l'avions annoncé, Michaël Ciani (27 ans), en souffrance depuis un an, pourrait bien plier bagage pour la Premier League, où Wigan et Newcastle le suivraient de près. Henrique (28 ans) semble lui aussi sur le départ, alors que son retour de blessure avait stabilisé la charnière girondine. Il a avoué à Sud Ouest qu'il étudiait une offre très sérieuse de Fluminense. «Mon agent m'a effectivement prévenu qu'ils me proposent un contrat de trois ans. Il va maintenant appeler le président de Bordeaux pour lui en parler et essayer de trouver un accord», a-t-il confié avant de préciser.

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«Bien sûr, ça m'intéresse. Fluminense, pour moi, c'est le meilleur effectif du Brésil. Rio, c'est chez moi, ma ville, cela me permettrait de vivre à côté de mes parents. Je n'oublie pas qu'Abel Braga m'a donné ma chance le premier. Et puis, je le reconnais, c'est une très belle proposition, qui m'a un peu surpris et qui peut me permettre d'assurer mon avenir à 28 ans», a-t-il lancé. Et même s'il se pliera à la décision de Jean-Louis Triaud, le Brésilien a donné un argument de poids à son président pour accepter de négocier.

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«Il me reste un an et demi de contrat, les Girondins connaissent quelques difficultés financières, c'est peut-être le moment pour le club de faire un peu d'argent», a-t-il glissé. Si Henrique et Michaël Ciani venaient à quitter Chaban-Delmas tous les deux, il ne resterait à Francis Gillot que la paire Marc Planus-Lamine Sané ainsi que le jeune Serbe Vujadin Savic, sur lequel il ne compte pas vraiment. Bordeaux serait donc dans l'obligation de se mettre sur le marché pour un défenseur et non plus un attaquant. Un virage à 180° n'est-il pas ?

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