Longuement interrogé au sortir de la victoire face à la Lazio (2-0, 6e journée de Ligue Europa), Clément Grenier, dont le temps de jeu s'est considérablement réduit ces dernières semaines, a laissé planer un sérieux doute sur son avenir au Stade Rennais.
Incontournable la saison passée (33 matches de Ligue 1, 2 buts), Clément Grenier (28 ans) est loin de jouir du même statut depuis le début de l'exercice. Le milieu de terrain, malgré un temps de jeu raisonnable (15 apparitions toutes compétitions confondues), a vu son influence baisser du côté du Stade Rennais. Julien Stéphan, qui l'a invité à faire davantage d'efforts pour changer la donne, lui préfère souvent la paire Eduardo Camavinga (16 ans) - Benjamin Bourigeaud (25 ans).
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Derrière le grand espoir du club et l'ancien Lensois, récemment prolongé jusqu'en juin 2023, l'international tricolore (5 sélections) doit se contenter des miettes ces dernières semaines. Titulaire face à la Lazio ce jeudi (2-0, 6e journée de Ligue Europa), le natif d'Annonay a profité des micros et dictaphones tendus pour faire le point sur sa situation. Dans les colonnes de Ouest France, il a ainsi avoué connaître une sérieuse période de moins bien. «Ça fait partie du haut niveau, il y a des bons moments, des moments un petit peu moins bons, mais on apprend toujours», a-t-il indiqué avant de poursuivre.
Dans l'inconnu...
«J’apprends, je continue de travailler, je ne lâche pas et puis j’essaye d’être performant quand on fait appel à moi», a expliqué le n° 8 avant d'ajouter. «J’ai connu de pires moments, donc je reste tranquille et je travaille». Content d'avoir pu se montrer contre les Romains, une opposition relevée, les Italiens étant actuellement troisièmes de Serie A, l'ancien Lyonnais espère terminer 2019 du bon pied, histoire de poursuivre la bonne série rennaise (quatre succès consécutifs toutes compétitions confondues).
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Sans trop réfléchir. D'ici le début du mercato d'hiver toutefois. En effet, à la question de savoir s'il terminerait la saison au Roazhon Park, il a sérieusement botté en touche. «Ça, je ne sais pas. En tout cas, oui, pour l’instant oui», a-t-il conclu. Difficile de faire plus évasif. Cet été, on se souvient que le Zenit Saint-Pétersbourg s'était manifesté pour l'enrôler, venant même l'observer in situ, avant de miser sur un autre élément. D'autres viendront-ils aux nouvelles d'ici janvier ?
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