Ses débuts à l'OM, son éclosion au MHSC, ses rêves bleus : Garry Bocaly dit tout

Par Alexis Pereira
3 min.
Olympique Marseille Garry Bocaly @Maxppp

Pour La Marseillaise, le latéral droit de Montpellier Garry Bocaly est revenu sur ses années à l'OM avant de laisser la porte ouverte à un retour et se porter candidat à l'équipe de France à l'avenir.

Formé à l'Olympique de Marseille, Garry Bocaly (23 ans) foulera la pelouse du Vélodrome ce mercredi soir, mais sous les couleurs de Montpellier. Non retenu par Didier Deschamps lors du mercato d'hiver 2010, le latéral droit a trouvé son bonheur dans l'Héraut. Dans les colonnes de La Marseillaise, il est revenu sur son expérience olympienne. «Comme j’avais pour objectif de m’imposer dans cette équipe, c’est un échec. Mais, comme cela m’a permis de grandir, cela n’en est pas un. La vie de footballeur est faite de bons et mauvais moments. C’était trop tôt pour le jeune joueur que j’étais. Je n’avais que deux saisons de Ligue 2 dans les jambes, je ne connaissais pas la Ligue 1», a-t-il expliqué en toute sincérité avant de poursuivre.

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«Quand j’ai joué à l’OM, je n’étais pas prêt. À la médiatisation, au poids des supporters. Là-bas, il faut être fort mentalement, accepter les critiques, pas forcément aisées quand on est jeune», a-t-il confié, argumentant au sujet de son choix de quitter le nid phocéen. «Je ne regrette pas mon départ à Montpellier. Pas plus que mes six mois avec Deschamps qui m’a appris énormément de choses et m’a permis de grandir. (...) J’ai tiré la leçon de certains joueurs de ma génération qui voulaient absolument s’imposer à Marseille et se sont perdus. Seydou Keita, formé aussi à Marseille, a fait son bonhomme de chemin, avant d’atterrir dans le meilleur club au monde (Ndlr, Barça)», a-t-il rappelé.

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Et aujourd'hui, s'il ne ferme pas la porte à un éventuel retour à l'OM, le natif de Schoelcher se dit très bien dans l'Hérault. «On ne ferme jamais la porte à un retour. Pour avoir la chance de revenir à Marseille, qui est un grand club, il faut être un bon joueur. Je suis bien à Montpellier, qui peut pourquoi pas devenir un grand club. Il va construire de nouvelles installations avec le rachat de Grammont (centre d’entraînement). Faire partie de ce projet est magnifique. Montée en Ligue 1, qualification européenne, finale de la Coupe de la Ligue et notre parcours actuel : je n’ai vécu que de belles choses à Montpellier», a-t-il indiqué.

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Grâce à René Girard et l'environnement montpelliérain, il sent qu'il a progressé en tant que joueur. «Je m’étais fixé plusieurs objectifs. Je voulais rééquilibrer mon jeu au poste de latéral que j’ai découvert sur le tard, et me comporter d’abord en vrai défenseur. Au lieu de monter dix fois, il faut le faire trois ou quatre bonnes fois, comme me le conseille le coach. Ainsi, je gère mieux mes efforts et termine mieux les matchs. Mes quatre passes décisives répondent à cette attente», a-t-il avoué. En progrès, il ne se ferme aucune porte. Pas même celle de l'équipe de France.

«Quand on a connu l’équipe de France de l’âge de 16 ans jusqu’à l’équipe de France Espoir, on a forcément envie de continuer. Il y a du monde à ce poste : Sagna, Debuchy, Réveillère… Ce n’est un objectif à court terme, mais à long terme. Je l’ai en tête comme fil conducteur, pour me surpasser dans le travail», a-t-il conclu. Après les doutes du début de carrière à Marseille, Garry Bocaly, comme libéré, rêve désormais tout haut d'aller remporter le titre en Ligue 1 avec Montpellier. Et même si pour cela, il doit battre l'OM ce mercredi soir au Vélodrome...

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