Un club de Liga en difficulté demande de l’aide au PSG !

Abdullah Bin Al-Thani, le propriétaire de Malaga, est l’un des personnages les plus controversés du football espagnol. Habitué des sorties médiatiques polémiques, sur les réseaux sociaux notamment, il avait un temps investi beaucoup d’argent à Malaga, avant de couper le robinet et de laisser le club vivre de ses seuls revenus. Aujourd’hui, la formation andalouse pointe à la dix-neuvième place de la Liga, avec seulement quatre points en dix journées. On évoque également une mauvaise relation entre lui et Michel, ce dernier s’étant plaint à plusieurs reprises de la politique mercato du club, qui a encore vu ses meilleurs joueurs partir cet été - Camacho, Fornals ou Sandro - pour des sommes dérisoires, alors que les joueurs espérés ne sont pas arrivés.

Pourtant, Al-Thani semble encore nourrir de grandes ambitions pour les Boquerones. Dans un entretien accordé à Al-Sharq et relayé par Marca, il a notamment confié attendre un petit coup de pouce du PSG et de Nasser Al-Khelaïfi. « C’est une situation préoccupante, évidemment, et nous essayons de sauver l’équipe. Nous attendons le marché des transferts pour recruter plus d’un joueur et sauver Malaga pour placer le club dans les dix premiers, parce qu’en dessous de la dixième place on perd certains avantages financiers. J’espère une coopération du PSG, surtout parce qu’il y a des joueurs qui ne jouent pas régulièrement là-bas. C’est naturel que cette coopération se fasse puisque nous cherchons tous le meilleur pour chacun », a-t-il expliqué.

« Quand on regarde un club comme le PSG, on voit une grande différence entre ce qu’il est maintenant et ce qu’il était avant, et ça découle d’un intérêt national et des décisions prises par Nasser Al-Khelaïfi. Quand le PSG a recruté Neymar j’ai dit à mon fils Nasser (Al-Thani) qu’il dise à son collègue de préparer un avocat parce que les ennemis du succès n’allaient pas rester silencieux face à une telle supériorité », a-t-il ajouté, taclant clairement le président de la Liga Javier Tebas, auteur de plusieurs déclarations contre la politique de recrutement parisienne dans le cadre du transfert du Brésilien. Reste à voir si la direction parisienne sera réceptive, et si oui, quels joueurs décidera-t-elle de laisser filer vers l’Espagne…