VAR : l'ASSE crie au scandale !

Par Alexis Pereira
3 min.
Saint-Étienne @Maxppp

L'AS Saint-Étienne, qui a concédé un penalty discutable sur la pelouse de l'OGC Nice dimanche (1-1, 18e journée de Ligue 1), se considère lésée par l'arbitrage et le VAR ces derniers mois. Frédéric Paquet est monté au créneau pour taper du poing sur la table.

«Il est sifflé et le VAR l'a confirmé, ça doit vouloir dire qu'il y a penalty». Interrogé en conférence de presse d'après-match, l'entraîneur de l'AS Saint-Étienne Jean-Louis Gasset se montrait plutôt beau joueur à l'heure d'évoquer l'un des faits majeurs de la rencontre face à l'OGC Nice (1-1, 18e journée de Ligue 1) : le penalty accordé à Allan Saint-Maximin et transformé par Wylan Cyprien. Mais si le coach des Verts est resté mesuré, son directeur général Frédéric Paquet est lui sorti de ses gonds. Interrogé par Le Progrès, le dirigeant stéphanois a crié à l'injustice.

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«On est un peu fatigué du traitement que l'on subit parce qu'on estime qu'il n'y avait pas penalty ici à Nice, pas penalty à Bordeaux non plus (sur la main de Saliba). D'un point de vue général, il est important qu'il y ait une prise de conscience parce qu'il faut qu'il y ait une homogénéité dans les décisions. La situation que l'on a vécue sur le penalty aujourd'hui est la même qu'il y a eue à Strasbourg lors de Strasbourg-Caen et que le VAR a déjugé, estimant qu'il n'y avait pas faute. On veut alerter sur l'importance des décisions alors que maintenant que l'on a un bel outil qui s'appelle le VAR, il soit bien utilisé, que les arbitres se mettent au niveau de cet outil», a-t-il lâché avant d'insister.

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«Le traitement inégal des équipes est inacceptable»

«Que ce soient mêmes décisions pour tout le monde. Qu'il y ait une amélioration car ce n'est pas suffisant et que ça commence à être un peu répétitif pour nous. On ne peut pas prendre des penaltys sur des choses qui n'existent pas. Ça anéantit tout le boulot des gens qui travaillent toute la semaine. On essaye d'être mesuré, de rester poli, d'expliquer les choses mais on reçoit des fins de non-recevoir en nous disant qu'on ne comprend pas. Mais les gens qui travaillent dans un club pro connaissent un peu le foot. C'est à cela que devait servir le VAR, donner du temps aux arbitres. Il serait intéressant qu'ils se coordonnent et soient justes et homogènes dans leurs décisions. Le traitement inégal des équipes est inacceptable», a-t-il indiqué.

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Paquet et l'ASSE souhaitent donc être entendus par les instances compétentes pour en finir avec ce sentiment d'injustice. «On a demandé à recevoir les arbitres car on nous dit qu'on ne comprend pas mais apparemment, nous ne sommes pas les seuls. Ça concerne l'ensemble de la compétition, il est fondamental qu'il y ait une homogénéité dans les décisions. Le VAR était fait pour avoir une meilleure équité dans les décisions. On constate que ce n'est pas le cas», a-t-il conclu. Ce n'est pas la première fois que les Stéphanois remettent publiquement en question l'utilisation du VAR. Ils s'étaient notamment fendus d'un tweet rageur le 6 décembre. Seront-ils entendus ?

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