Sorti de la Ligue des Champions par le Bayern Munich (0-2, 1-1), Arsenal peut encore sauver une saison qui s'annonçait pourtant fructueuse.
Hier soir, au sortir de l'élimination d'Arsenal en huitième de finale de la Ligue des Champions face au Bayern Munich, Arsène Wenger préférait pester contre Arjen Robben qualifié de «plongeur» ou contre l'injuste double peine infligée à son gardien Szczesny lors du match aller (penalty + carton rouge). En revanche, le manager des Gunners ne s'est pas spécialement étendu sur la fin de saison qui attend ses joueurs. Par peur de terminer l'exercice 2013/2014 sans aucun trophée ?
Depuis 2005, la presse anglaise aime rappeler aux Londoniens qu'ils ne cessent d'enchaîner les saisons blanches. Un constat dur à avaler, mais qui fait les choux gras des médias. Car si l'excuse d'un tirage au sort plus que compliqué (face au tenant du titre) en LdC peut être avancée, les Gunners ont encore été moqués dans les journaux outre-Manche. « L’agonie d’Arsène » déplore le (Daily Express), « Arsenal sorti de la coupe d’Europe, l’homme aux 50 M€, Özil, manque au rendez-vous » tacle le (Daily Mail).
Éliminé de la coupe aux grandes oreilles, distancé en Premier League (7 points de retard sur le leader Chelsea), Arsenal ne semble plus avoir que la FA Cup pour se rattraper. Qualifiée pour les demi-finales de la coupe d'Angleterre, la formation londonienne n'a d'ailleurs pas le droit à l'erreur puisqu'elle affrontera Wigan (D2) et que son potentiel adversaire en finale sera le vainqueur du match Hull City (D1) - Sheffield United (D3). Autant dire qu'un tout autre résultat que la victoire finale ferait tache.
Tout ça sans parler du cas Özil. Fortement critiqué pour ses prestations devenues fantomatiques, l'Allemand recruté pour 50 M€ a vécu une soirée cauchemardesque à Munich. Transparent, il a été sorti à la mi-temps à cause d'une blessure aux ischiojambiers qui devrait le tenir éloigné des terrains durant de nombreuses semaines. Arsène Wenger n'avait pas besoin de ça pour sauver sa fin de saison. Pour vaincre le signe indien, les Gunners devront prouver qu'ils ont du caractère.
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