Bayern : les critiques s’abattent sur Pep Guardiola

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Manchester City FC Kevin De Bruyne @Maxppp

La défaite du Bayern Munich sur la pelouse de l'Atlético Madrid, même courte, suscite quelques commentaires à travers l'Europe axés sur les choix tactiques surprenants de Pep Guardiola.

Un slalom de folie de Saul et une défense de fer. Voilà comment l'Atlético Madrid est parvenu à vaincre le Bayern Munich de Pep Guardiola. Diego Simeone et ses soldats ont certes vacillé face à l'armada allemande mais ils ont tenu, passant même près d'un 2-0 avec le poteau de Fernando Torres. Si l'Atlético est largement félicité côté espagnol, la presse allemande, et plus largement européenne, remet clairement en cause les choix de Pep Guardiola. Avec comme principal reproche la décision de laisser Thomas Müller sur le banc de touche. « Pep Guardiola est le grand perdant », titre carrément le quotidien généraliste Die Welt, qui se montre très critique dans son papier.

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« L'entraîneur a, de manière surprenante, renoncé à titulariser le champion du Monde, le faisant rentrer tardivement. Même chose avec Ribéry. Le plan de Guardiola n'a pas fonctionné, le Bayern a été très faible en première période et le jeu de Kingsley Coman n'est pas assez mature », peut-on lire. Même son de cloche chez Kicker. « Son choix de départ était une erreur. C'était risqué et surtout faux de mettre Müller sur le banc. Guardiola ne comptait pas sur « Monsieur 31 buts » cette saison, dont 8 en Ligue des Champions. » En Angleterre aussi, les consultants de BT Sport (Rio Ferdinand, Ian Wright et Owen Hargreaves) se sont étonnés des choix de Pep Guardiola, dont les méthodes sont décortiquées depuis qu'on sait qu'il va prendre en main Manchester City la saison prochaine.

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Interrogé en conférence de presse sur son onze de départ, l'Espagnol s'est expliqué. « Parfois, l'Atlético joue un jeu très agressif avec un jeu très haut et parfois il joue très défensif. C'est pourquoi j'ai joué avec Douglas Costa et Kingsley Coman comme ailiers afin d'étirer au maximum cette formation sur le terrain. Je crois que ça a posé quelques problèmes à Filipe Luis et Juanfran. C'est la raison pour laquelle Thomas Müller n'était pas dans le onze de départ. Pour le premier match, je voulais un joueur supplémentaire au milieu de terrain. » Cela aura donc été un échec pour ce roi de la tactique. Qu'il se rassure, il n'est pas le premier à se tromper dans sa composition d'équipe en Ligue des Champions cette saison...

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