Bayern Munich : Guardiola la joue profil bas devant le Real Madrid

Par Quentin Siebman
2 min.
Bayern Munich Josep Guardiola i Sala @Maxppp

Ce mercredi, Pep Guardiola fait son retour en Espagne, pour affronter le Real Madrid en demi-finale aller de Ligue des champions. En conférence de presse, l’entraîneur du Bayern a joué la carte de l’humilité.

L’Espagne du football, Pep Guardiola la connaît par cœur. À la tête du Barça, le Catalan a tout gagné entre 2008 et 2012, et le Real Madrid figure en bonne place dans le classement de ses victimes favorites. Pour autant, à quelques heures d’affronter les Merengue avec le Bayern Munich dans le cadre d’une demi-finale aller de Ligue des champions, Pep Guardiola préfère la jouer profil bas. Et peu importe s’il n’a jamais perdu à Santiago Bernabéu en tant qu’entraîneur. « Cette statistique au Bernabéu, c’était avec un autre club, à une autre époque, dans une autre situation. Cela n’a rien à voir avec le Bayern. Nous devrons réaliser un très bon match pour gagner. »

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Prudent, car Pep Guardiola est conscient de la qualité de son adversaire, et notamment d’un certain Cristiano Ronaldo, dont la participation n’est pas encore assurée. Alors, l’entraîneur du champion d’Europe en titre se réjouit-il d’une possible absence du Ballon d’Or 2013 ? Contre toute attente, pas du tout. « J’espère qu’il pourra jouer. Nous jouons pour le public, qui veut voir les meilleurs. Et parmi les meilleurs, il y a Ronaldo. » Mais Ronaldo n’est pas seul, et Guardiola en est conscient, lui qui craint le pouvoir offensif des Merengue. « Je ne sais pas comment ils font, mais ils recrutent des joueurs qui courent énormément. Avant, ils en avaient un, puis deux, et maintenant quatre : Bale, Cristiano, Di Maria et Benzema. Ils te tuent dans les espaces. Nous essaierons d’attaquer et défendre comme nous savons le faire. »

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Mais si Guardiola tente de détourner l’attention, le favori de cette rencontre est bien le Bayern Munich. Tandis que le Real Madrid n’a pas joué de finale de Ligue des champions depuis 2001, le Bayern est champion en titre, et est déjà sacré en Bundesliga. Alors, s’il aborde cette rencontre avec humilité, le Catalan ne se pose pas pour autant en victime expiatoire : « Je suis très fier de mon équipe. Nous avons fait preuve de stabilité, même si nous avons baissé le rythme ces dernières semaines. Mais je suis content de notre dernier match car même si nous n’avons pas bien joué, nous avons retrouvé notre esprit d’équipe. » Pour faire tomber le Real Madrid, il faudra cependant retrouver les deux.

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