Ça se tend entre Unai Emery et le PSG

L'annonce de L'Equipe a fait l'effet d'une bombe. Il n'était pas encore 16h ce mercredi 14 février lorsque le quotidien sportif lâchait que le Basque avait décidé de se passer des services de son capitaine Thiago Silva pour le huitième de finale aller de Ligue des Champions face au Real Madrid. Un véritable coup de massue pour le Brésilien, une nouvelle inespérée pour le jeune titi parisien Presnel Kimpembe. Un choix fort qui n'a toutefois pas écorné l'image du coach espagnol, bien au contraire.

Souvent critiqué pour des absences de choix tranchés, Emery a surtout été félicité par l'opinion publique pour avoir enfin osé écarter un joueur dont le faible rendement lors des matches-clés du PSG sur la scène européenne était pointé du doigt. Une tendance confirmée par L'Equipe qui indique que les supérieurs du Basque n'ont pas été surpris par la titularisation de Kimpembe. En revanche, la suite des événements a quelque peu agacé. Attendu au tournant après le psychodrame du Camp Nou de la saison dernière, Emery a une nouvelle fois démontré qu'il peinait à faire du PSG un rouleau compresseur enfin capable de s'imposer sur le terrain des plus grandes équipes d'Europe.

Des choix contestés par les supérieurs d'Emery

De quoi lui mettre davantage de pression durant les trois semaines qui séparent l'échec du Bernabéu (1-3) du match retour au Parc des Princes. Et encore. Le quotidien sportif ajoute que même une qualification héroïque en quart de finale n'assurerait aucune garantie pour le futur de l'entraîneur. De plus, trois autres décisions du Basque ont déplu. La première a été celle de la titularisation du jeune et inexpérimenté Giovani Lo Celso. En grande difficulté face au Real Madrid, l'Argentin avait déjà affiché des limites à ce poste contre l'OL.

Ensuite, la non utilisation d'Angel Di Maria, meilleur Parisien depuis 2018, a également laissé les dirigeants parisiens bouche bée. Pourquoi avoir choisi de lancer Thomas Meunier à la place de Fideo lors du remplacement d'Edinson Cavani ? Nombreux sont à se poser la question. Cette option défensive alors que le score était encore de 1 but partout n'a d'ailleurs pas manqué d'être critiquée en interne. Enfin, en plus du sportif, la présence du frère d'Emery, Igor, fait aussi jaser. En clair, il lui est reproché une certaine forme d’ingérence ainsi que des interférences avec le service de communication du club parisien. Bref, les temps sont durs pour le clan Emery.