L’équipe type de la cinquième journée de Ligue des Champions

Cette nouvelle journée de phase de poules de la Ligue des Champions a délivré son lot de surprises mais également de confirmations. La rédaction FM vous propose ainsi un tour d’horizon des joueurs qui sont sortis du rang cette semaine et vous propose sa traditionnelle équipe type de la semaine avec une formation équilibrée en 4-3-3. Un onze qui fait la part belle à la vista dont a fait preuve le FC Barcelone, mais aussi au sérieux entrevu du côté de la Juventus Turin.

• Gianluigi Buffon (Juventus Turin) : pour son centième match européen, Buffon ne pouvait rêver meilleure soirée. Vainqueur de Manchester City sans encaisser le moindre but, le dernier rempart a livré une prestation de haut vol, toujours présent pour éteindre les velléités offensives adverses : « Si je pouvais, j'enlèverais peut-être les matches de Ligue Europa. Quand vous êtes le plus expérimenté, c'est à vous de vous remettre en question le premier. Le seul moyen que je connaisse de ne pas mourir, c'est d'augmenter constamment le niveau d'engagement », a ainsi déclaré l'éternel Buffon à l'issue de la partie.

• Thomas Foket (La Gantoise) : le latéral droit du club belge, placé dans un schéma à cinq à Gerland, a livré une performance tout à fait satisfaisante. Dans un rôle de piston devant à la fois assurer les tâches défensives et contribuer à la construction du jeu, le jeune homme de 21 ans s'est acquitté de sa fonction avec efficacité. Et si Ghezzal lui a parfois joué des tours, il a dans l'ensemble bien maîtrisé son sujet.

• Chris Smalling (Manchester United) : souvent raillé dans sa jeune carrière, le défenseur central a très clairement franchi un cap depuis le coup d'envoi de la saison. Et ce n'est pas sa prestation de mercredi soir face au PSV Eindhoven qui viendra contredire cette tendance, lui qui a été impérial aux abords de sa surface de réparation. Si son équipe n'a pu l'emporter face aux Néerlandais (0-0), l'Anglais a dominé de la tête et des épaules les attaquants adverses. Propre.

• Naldo (Wolfsburg) : solide victoire de Wolfsburg, qui s'est imposé avec la manière sur la pelouse du CSKA Moscou (0-2). Un succès fondamental auquel Naldo n'est assurément pas étranger. Le vétéran de 33 ans a prouvé que le poids des années n'avait aucune emprise sur lui, mettant au supplice Seydou Doumbia et consorts. Que les supporters du club allemand se rassurent, avec un natif de Londrina dans une telle forme, ils peuvent voyager en toute quiétude.

• Nacho Monreal (Arsenal) : qui a dit que Nacho Monreal ne savait pas défendre ? En tout cas, face au Dinamo Zagreb, le latéral espagnol a prouvé à ses détracteurs qu'il pouvait parfaitement assurer derrière. Les statistiques de l'ancien pensionnaire de Malaga sont ainsi éloquentes, lui qui affiche un joli 100% de tacles réussis, mais aussi un autre 100% d'interceptions réussies. Ajoutez à cela une passe décisive, pour celui dont les qualités offensives ne sont plus à présenter, et vous comprenez que la soirée fut belle pour lui.

• Paul Pogba (Juventus Turin) : pensiez-vous réellement que La Pioche n'était pas à son meilleur niveau cette saison ? En tout cas, face à une équipe de Manchester City qui l'a longtemps courtisé durant l'été, l'international tricolore a régné en maître dans l'entrejeu. Dans tous les bons coups, le milieu de terrain a comme souvent gratifié le public de gestes techniques bluffants, y ajoutant une efficacité toujours bienvenue au plus haut niveau. Un rôle clé dans le succès bianconero.

• Adrien Rabiot (Paris Saint-Germain) : titularisé ce mercredi soir par Laurent Blanc, le milieu relayeur a activé le mode Ligue des Champions pour offrir l'ouverture du score à son équipe, d'une tête bien placée. Mais résumer le match de l'espoir français à ce but serait assez réducteur, tant il a apporté à son équipe, que ce soit à la récupération ou à la construction du jeu. Profitant de l'absence de Verratti et de Pastore pour enchaîner, Rabiot prouve qu'il est bien plus qu'une simple roue de secours.

• Douglas Costa (Bayern Munich) : le Bayern Munich n'a pas tremblé pour cette cinquième journée, en ne faisant qu'une bouchée de l'Olympiacos (4-0). Un nouveau succès remarquable pour les Bavarois, qui ont pu compter sur un Douglas Costa omniprésent. Auteur de l'ouverture du score dès la huitième minute de jeu, le Brésilien aurait ensuite pu y aller de sa passe décisive si Lewandowski (24e) avait mieux joué le coup, ou même encore marquer (58e, 59e). Omniprésent, vous a-t-on dit.

• Lionel Messi (FC Barcelone) : première titularisation depuis le 26 septembre dernier pour La Pulga, qui affrontait l'AS Roma. Malheureusement pour les Giallorossi, l'Argentin n'a pas besoin de beaucoup de temps pour retrouver toutes ses sensations, et c'est à un véritable festival que s'est livré le quadruple Ballon d'Or. Deux buts dans le plus pur style Messi, et une passe décisive : le gaucher a mis au supplice l'arrière-garde romaine. « Je me suis senti très bien, je me mets au point physiquement, donc je suis content de ces 90 minutes. J'avais très envie de rejouer. C'est vrai que j'ai pris beaucoup de plaisir en regardant l'équipe jouer ces derniers temps, mais c'est toujours plus agréable de participer », a-t-il lancé après le match.

• Antoine Griezmann (Atlético Madrid) : l'attaquant de poche a brillé de mille feux. La réception de Galatasaray devait permettre aux Colchoneros d'empocher trois précieux points. Ce fut le cas, grâce à un Grizi en état de grâce. Avec un doublé pour lui, d'une belle tête tout d'abord puis d'une frappe du pied gauche, l'international tricolore a placé les siens sur l'autoroute d'un succès aisé (2-0). Du travail bien fait : « C'était important de montrer une bonne image au sein de l'équipe. Avec du travail, la récompense arrive toujours et il faut continuer comme ça », a-t-il lâché à l'issue de la rencontre.

• Luis Suarez (FC Barcelone) : si la prestation de Lionel Messi a évidemment émerveillé la planète football, celle de Luis Suarez n'est pas à mettre aux oubliettes pour autant. L'avant-centre uruguayen était lui aussi sur un nuage face à l'AS Roma, régalant le Camp Nou tout au long de la partie. D'un doublé, dont une superbe reprise de volée qui a fait le tour de la toile, El Pistolero a mordu l'arrière-garde romaine, dans le sens figuré du terme bien sûr ! Et c'est sans doute dans ce registre-là qu'il est le meilleur !