L’équipe type de la deuxième journée de Ligue des Champions

Par Alexis Pereira - Alexandre Pauwels
5 min.
Bayern Munich Serge Aurier @Maxppp

La deuxième journée de phase de poules de Ligue des Champions vient de s'achever. Après un lot habituel de buts et de rebondissements, l’heure est venue de tirer un bilan. Voici le onze type concocté par la rédaction.

C’est reparti pour la Ligue des Champions, et avec elle, notre traditionnelle équipe type des lendemains de matches. La rédaction FM vous propose ainsi un tour d’horizon des joueurs qui sont sortis du lot lors de la deuxième journée de phase de poules. Une formation en 4-2-2-2, somme toute équilibrée, qui ne récompense pas forcément que les superstars de la planète ballon rond, mais met aussi en avant des éléments qui gagnent encore à être connus, parmi lesquels Domenech, Mladenovic ou Gaitan.

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  • Jaume Domenech (FC Valence) : si l'Olympique Lyonnais n'est pas parvenu à trouver la faille mardi sur la pelouse de Gerland, c'est en grande partie à cause de lui. Troisième gardien du FC Valence au début de la saison, le jeune portier a profité des blessures de Diego Alves et Matthew Ryan pour avoir sa chance et se mettre en évidence. Ses parades sur le coup franc de Mathieu Valbuena (27e) et en fin de match devant les tentatives de Corentin Tolisso (90e +1) et Samuel Umtiti (90e +2) se sont révélées primordiales.

  • Serge Aurier (Paris SG) : en dedans la saison passée, le latéral droit donne enfin la pleine mesure de son talent depuis le début de l'exercice. Son match à Donetsk en est la parfaite illustration. Plutôt rassurant défensivement face à Taison, l'Ivoirien, pris une seule fois sur un slalom du Brésilien Alex Teixeira (42e), s'est porté vers l'avant à chaque fois qu'il le pouvait. Avec bonheur, puisqu'il est impliqué sur les deux premiers buts parisiens (7e, 23e). De quoi définitivement prendre le pouvoir de la droite parisienne.

  • Thiago Silva (Paris SG) : o Monstro a encore frappé. Autoritaire dans les airs, il n'a laissé que des miettes à Gladkiy, qui a cherché le combat physique. Le capitaine parisien est apparu très concentré, soulageant sa défense par ses interventions maîtrisées devant les buts de Kevin Trapp. Les relances du Brésilien ont permis aux siens de produire du jeu. Dans la lignée de son excellent début de saison.

  • Chris Smalling (Manchester United) : souvent raillé pour ses errances défensives en Premier League, le défenseur s'est montré serein face aux clients Bas Dost et Julian Draxler. Alors que son partenaire dans l'axe, Daley Blind, a flanché, l'Anglais a tenu bon. Mieux, il a offert les trois points de la victoire aux Red Devils suite à un délicieux service de Juan Mata (53e). Solide et efficace.

  • Filip Mladenovic (BATE Borisov) : il est la surprise de ce onze type. Personne ne s'attendait à ce que le BATE Borisov s'offre le scalp de l'AS Roma (3-2). Et si les Biélorusses l'ont emporté, c'est en grande partie grâce à leur latéral gauche. Certes, il a dû s'employer pour suivre et contenir un Gervinho en jambes à défaut d'être efficace. Mais c'est surtout offensivement qu'il a soulagé son équipe. Auteur d'un doublé (12e, 30e), dont une frappe lointaine pleine de roublardise qui a surpris Wojciech Szczesny, le Serbe restera comme le héros de ce succès de prestige sur les Giallorossi.

  • Thiago (Bayern Munich) : longtemps blessé depuis son arrivée au Bayern Munich, le jeune Espagnol reste un virtuose exceptionnel, un chef d'orchestre d'exception lorsqu'il est en pleine possession de ses moyens. Robert Lewandowski ne va pas s'en plaindre ! Grâce à deux services exquis de l'ancien Blaugrana, le Polonais a pu faire gonfler ses statistiques personnelles et exploser la défense du Dinamo Zagreb (5-0). Très actif à la récupération par ailleurs, l'international ibérique (5 sélections) est en pleine forme.

  • Juan Mata (Manchester United) : décisif. L'Espagnol a purement et simplement été l'artisan majeur de la victoire de MU face à Wolfsbourg (2-1). C'est lui qui a transformé le penalty (34e) pour revenir au score en première période (1-1) avant d'offrir le but de la victoire à Chris Smalling suite à un corner mal repoussé par la défense des Loups (53e). Le gaucher, qui s'accroche à sa place dans le onze mancunien malgré la concurrence, n'a pas ménagé ses efforts.

  • Nico Gaitan (Benfica) : sur la pelouse de l'Atlético Madrid ce mercredi, l'Argentin a montré pourquoi son nom animait chaque hiver et chaque été la rubrique mercato. Le n° 10 de Benfica, déjà éblouissant contre Astana (2-0) lors de la 1ère journée, a affiché son meilleur visage avec un but d'une frappe parfaitement placée du gauche (36e), pour remettre les siens dans la partie. Le gaucher de poche a ensuite mené un contre tambour battant, avec l'aide de Jônas, pour servir, du droit, Gonçalo Guedes, auteur de la seconde réalisation (51e), synonyme de victoire pour le SLB.

  • Hulk (Zenit Saint-Pétersbourg) : le Brésilien est en feu. Grand artisan de la victoire du Zenit contre le FC Valence (2-3, 1ère journée), il a remis ça face à La Gantoise (2-1). À lui seul, l'international auriverde (43 sélections, 11 buts) a martyrisé la défense belge. Sa puissance physique et sa qualité technique lui ont permis de servir idéalement ses deux partenaires, Artem Dzyuba (35e) et Oleg Shatov (67e), pour les deux buts du succès. Un véritable leader pour André Villas-Boas.

  • Cristiano Ronaldo (Real Madrid) : l'homme des records. Grâce à son doublé (29e, 90e), le Portugais a non seulement offert les trois points de la victoire au Real Madrid sur la pelouse de Malmö, mais aussi franchi la barre des 500 buts inscrits en carrière. Mieux, la star madrilène a égalé le record de réalisations de Raul (323) sous le maillot merengue. Il aurait pu faire beaucoup mieux avec d'autres occasions à son actif (16e, 17e, 80e, 85e et 89e). Et dire qu'il est en proie à la critique depuis le début de la saison !

  • Robert Lewandowski (Bayern Munich) : le Polonais est en feu ! En l'espace d'une semaine, l'attaquant du Bayern Munich a soigné ses statistiques, inscrivant 10 buts en 3 matches toutes compétitions confondues. Le Dinamo Zagreb et son gardien Eduardo n'ont pas pesé bien lourd face à l'ancien du Borussia Dortmund. Résultat : un triplé plein d'opportunisme (21e, 28e, 55e). Pep Guardiola peut se frotter les mains !

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