L'équipe type des 8es de finale aller de la Ligue des Champions

Par Quentin Siebman - Aurélien Léger-Moëc
4 min.
Lionel Andrés Messi Cuccittini @Maxppp

Les 8es de finale aller de la Ligue des Champions ont pris fin hier soir. Foot Mercato vous soumet son équipe type de cette nouvelle phase de la compétition.

La Ligue des Champions a repris ses droits en février avec les huitièmes de finale aller. La rédaction de Foot Mercato vous propose un tour d'horizon des joueurs qui ont brillé au cours de ces 8 rencontres. Dans une formation installée en 4-2-3-1, vous y retrouverez les meilleurs joueurs de la planète, qui n'ont pas déçu, mais aussi quelques surprises.

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  • Ter Stegen (FC Barcelone) : on a beaucoup parlé de Lionel Messi et de son doublé qui qualifie déjà quasiment le Barça. Mais le scénario aurait pu être différent si Ter Stegen avait été moins inspiré. Auteur de deux parades de grande qualité (dont celle sur la tête de Giroud), il a joué un grand rôle dans le succès des siens. Rassurant et serein.

  • Marquinhos (PSG) : ce n'est pas son poste de prédilection et pourtant, le Brésilien a encore livré un match solide face à Chelsea, qu'il avait déjà affronté la saison passée en tant que latéral droit. Très solide défensivement, il a éteint Hazard et même s'il est moins offensif qu'Aurier ou van der Wiel, il aura calé quelques montées plutôt bien senties.

  • Thiago Silva (PSG) : une nouvelle fois impérial, comme depuis des mois, le défenseur a surnagé contre Chelsea, mangeant Diego Costa dans les duels et affichant sa tranquillité dans ses relances. Un roc incontournable et indispensable pour le PSG.

  • Sergio Ramos (Real Madrid) : un match très solide face à l'AS Rome. ll a gagné pratiquement tous ses duels, n'a rien laissé passer ou presque dans la surface merengue. Et il a été efficace à la relance. Une prestation impeccable qui justifie sa présence dans ce onze.

  • Willems (PSV) : ceux qui suivent l'Eredivisie le connaissent déjà depuis un certain temps. Les autres ont pu le découvrir hier soir contre l'Atlético. Avec un positionnement très particulier (il revient beaucoup dans l'axe), le Néerlandais de 21 ans a surpris. Ses chevauchées, son physique costaud et son énergie ont été un atout précieux pour le PSV face à l'Atlético Madrid. Il est déjà suivi par plusieurs grosses écuries en vue du prochain mercato estival.

  • Thiago Alcantara (Bayern Munich) : quel joueur fabuleux ! Maître à jouer du Bayern, il a brillé de mille feux face à la Juventus. Technique soyeuse, pressing intense, il comprend à la perfection les ordres de Guardiola et maîtrise les espaces. Un joueur dont rêvent bien des entraîneurs.

  • Marco Verratti (PSG) : titularisé à la surprise générale malgré un retour de blessure très récent, le petit Italien a apporté sa magie face à Chelsea. Incontournable dans la construction du jeu, il a touché un nombre incalculable de ballons, a réussi à s'insérer dans les espaces et même à se montrer dangereux en frappant au but. Blanc n'a pas hésité à le laisser jouer plus de 80 minutes, alors qu'il était prévu de le sortir au bout d'une heure. C'est dire l'importance de Verratti.

  • Julian Draxler (Wolfsbourg) : globalement décevant, à l'instar de son équipe, depuis le début de saison en Bundesliga, Draxler s'est réveillé au meilleur moment, en inscrivant un doublé de toute beauté face à La Gantoise. Contrôle orienté, une-deux et frappe enroulée sur le premier but, petit pont et ballon piqué sur le deuxième, il aura tout fait aux Belges et placé son équipe dans d'excellentes conditions pour le match retour. Une prestation digne d'un champion du Monde qu'il est.

  • Lionel Messi (Barcelone) : il n'avait jamais marqué contre Petr Cech ? Voilà l'anomalie réparée avec un doublé contre Arsenal. D'abord bien surveillé par les Gunners, il a attendu la seconde mi-temps pour profiter des espaces, enfin devenus plus grands. Il n'a pas tremblé au moment de conclure, sur le premier but, et a pris Cech à contre-pied sur le penalty. Décisif.

  • Mandzukic (Juventus Turin) : non, il n'a pas marqué contre le Bayern Munich mais quelle débauche d'énergie ! Noyé par les Bavarois, comme son équipe, en première période, c'est lui qui a mené la fronde italienne en seconde mi-temps. Il avait en plus des comptes à régler face à son ancienne équipe. Dans tous les coups, c'est lui qui offre à Dybala la réduction du score. Il est aussi impliqué sur le second but.

  • Cristiano Ronaldo (Real Madrid) : une première mi-temps terne contre l'AS Roma et puis un bijou, juste avant l'heure de jeu. Crochet derrière la jambe d'appui, frappe enchaînée et but : CR7 a offert au Real de Zidane, fébrile à l'extérieur, un avantage très important en vue de la qualification. Percutant durant toute la seconde période.

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