Le Bayern met l'Allemagne et l'Europe à ses pieds !

«Le match parfait n'existe pas». À entendre la déclaration d'après-match de Pep Guardiola, on pourrait se dire que son Bayern Munich a déçu à Rome ce mardi soir. Eh bien non, les Bavarois ont étrillé l'AS Roma sur sa pelouse (1-7, 3e journée de Ligue des Champions). Une performance incroyable, qui ne suffit pourtant pas à enflammer le technicien catalan. «Ce 7-1 est un incident, ce n'est pas le reflet de la différence entre nous et la Roma, dans quinze jours je vous parie ce que vous voulez que cela ne finira pas comme ça», a-t-il confié à l'issue de la rencontre.

Si le coach est mesuré dans son analyse, la presse allemande, elle, est évidemment aux anges. «Le Bayern au paradis, un divin gala de buts», s'extasie Bild. Kicker ne peut de son côté s'empêcher de lâcher un petit jeu de mots : «le Bayern au septième ciel». «Un furieux gala, le Bayern détruit l'AS Roma», résume pour sa part TZ. Die Welt ose lui «le Bayern est la meilleure équipe d'Europe», tandis que le Die Zeit parle d'une «Roma déclassée» après le passage du Bayern. Il n'y a pas que l'Allemagne qui s'enflamme pour les pensionnaires de l'Allianz Arena, emmenés par un Arjen Robben de feu.

Un surnom revient, en Espagne (Mundo Deportivo) comme en Belgique (Het Laaste Nieuws) : «rouleau compresseur». Pour La Repubblica, «Guardiola a donné une leçon à Garcia». «Le Bayern laisse le Stade Olympique de Rome en ruines», lâche Marca. Pour le Guardian, «le Bayern a tout simplement balayé la Roma». Comme l'Allemagne championne du Monde après avoir écrasé le Brésil à domicile en demi-finale (1-7), le Bayern Munich, déjà leader en Bundesliga et presque qualifié pour les huitièmes de finale de C1, a impressionné et envoyé un message fort à l'Europe.