Demain soir, le Paris Saint-Germain affrontera le Bayern Munich. Un choc qui sera forcément très regardé, notamment à cause des attaques incessantes des dirigeants bavarois sur le projet parisien. Un contexte particulier que les Franciliens abordent avec une volonté de clarifier certaines choses.
Adversaire récurrent de Chelsea ou encore du FC Barcelone en Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain s'apprête à affronter une équipe du Bayern Munich qu'il n'a plus affrontée depuis l'an 2000. Une confrontation qui s'annonce donc alléchante, surtout pour un PSG toujours aussi désireux de démontrer qu'il a les capacités de s'installer dans le gotha du football européen. Et si l'affaire du penaltygate a récemment mis le vestiaire francilien sous pression, cette rencontre de prestige sera l'occasion idéale pour se refaire la cerise.
«Nous sommes tranquilles. On a commencé la saison avec des victoires. On a fait le premier nul samedi, mais ça ne change pas l'ambiance, ni nos idées avec le groupe et l'équipe. Demain c'est un gros match. C'est vrai que nous voulons être les premiers et c'est important de faire un bon match. (..) Nous sommes avec une grande équipe, une équipe avec une histoire et qui fait partie des équipes qui veulent gagner la compétition. Demain, l'objectif est de montrer où nous en sommes. Nous voulons jouer contre une équipe comme eux», a déclaré Unai Emery en conférence de presse. Une volonté de se mesurer aux plus grands également présente chez Marco Verratti. «On doit envoyer un signal à nous même. C’est un match important, mais pas décisif car ce n’est que la deuxième journée. Mais il peut nous donner beaucoup de confiance de gagner contre le Bayern en jouant bien. Si on gagne, on n’aura rien gagné, et si on perd, c’est pareil. On doit profiter aussi. C’est la première fois depuis 5 ans qu’on se situe au niveau du Bayern. C’est déjà un bon travail, car pas facile».
«Nous sommes l'ennemi sportif»
Mais ce match de titans aura forcément une saveur particulière. Car le Bayern Munich n'est pas un adversaire quelconque. Depuis l'arrivée des propriétaires qataris dans la capitale hexagonale, les dirigeants allemands font partie des personnes critiquant régulièrement les pétrodollars du Qatar. Des reproches qui se sont intensifiés (la Liga espagnole y est également allée de bon cœur) cet été quand les Rouge-et-Bleu ont réussi à recruter Neymar et Kylian Mbappé en échange d'une valeur globale de près de 400 M€. Alors demain, Paris voudra sans doute régler quelques comptes et imposer sa loi face à l'un de ses principaux détracteurs.
«Quand j'étais en Espagne, je regardais les grandes équipes d'Europe comme le Real Madrid, le Barça, le Bayern Munich, la Juventus ou Manchester United qui avaient les meilleurs joueurs du monde qu'elles ont acheté. Quand je suis arrivé ici (à Paris), je suis arrivé dans l'une de ces équipes. L'équipe a fait un pas important pour être en concurrence avec les meilleures équipes. Aujourd'hui nous avons, sportivement parlant, plus d'ennemis parce qu'ils voient que cette équipe est sérieuse. Ils voient que l'équipe a fait un pas pour avoir une opportunité de gagner la Ligue des Champions. Nous sommes l'ennemi sportif. Parler plus de nous, c'est bon. Si on parle beaucoup du PSG, c'est parce que le PSG fait partie des meilleures équipes d'Europe», a indiqué Emery. Sûr de sa force, Paris va donc devoir joindre les actes à la parole.
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